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VILLIERS DE L’ISLE-ADAM Auguste Axël.

VENDU

Paris, maison Quantin, 1890

In-8 (228 x 140 mm) de 4 ff.n.ch. (dont le premier blanc), 300pp., 2 ff.n.ch. Demi-chagrin brun, dos à nerfs, premier de couverture conservé (reliure de l'époque).

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350,00 

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Vicaire, VII, 1093 ; Clouzot, 277.

Édition originale de ce recueil posthume considéré comme le testament littéraire de Villiers de L’Isle-Adam.

Lors de sa parution chez l’éditeur Quantin en janvier 1890, Villiers était décédé depuis quelques mois. Avant de mourir, il eut le temps de corriger environ un tiers des épreuves, et de désigner Stéphane Mallarmé et Joris-Karl Huysmans comme ses exécuteurs testamentaires.

Il s'agit sans doute de l’œuvre la plus mélancolique de Villiers de L'Isle-Adam. Elle est écrite durant la période symboliste de l'écrivain.

Dans cette lignée, Claude Debussy entame la composition d'un opéra d'après la pièce en 1890. Il souhaite sans doute réaliser l'idée d'un art total prôné par ce moment fin-de-siècle. Malheureusement il n'achève pas sa proposition.

Dans cette pièce relativement sombre se développe l'idée d'un monde trompeur et désenchanté qui pousse les protagonistes au suicide. Cette vision résonne particulièrement avec la phase décadente des vingt dernières années du XIXe siècle. Cette désillusion se lit également sous la plume de Charles Baudelaire dans les Fleurs du Mal, celle de Joris-Karl Huysmans dans À rebours, ou encore celle de Jules Barbey d'Aurevilly dans Les Diaboliques.

Bon exemplaire, relié sur brochure.

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