LAPLACE Pierre Simon Traité de Mécanique Céleste.

PMM, 252 ; Norman, 1277 ; Horblit, 63 ; Dibner, 14 ; En français dans le texte, 201 ; Roberts & Trent, Bibl. Mechanica, p. 197.

Édition originale du texte fondateur de l’astronomie moderne.

Etudiant brillant d’origine modeste, Laplace (Beaumont-en-Auge, 1749 – Paris, 1827) fut nommé à vingt ans, grâce à d’Alembert, professeur de mathématiques à l’Ecole royale militaire. C’est lui qui interrogea le jeune Napoléon Bonaparte, lui ouvrant ainsi la carrière militaire. Laplace occupa plusieurs postes officiels, mais peu fait pour la politique, il préférait se consacrer à ses travaux scientifiques. Il fut comblé d’honneurs par Napoléon qui le nomma comte de l’Empire, puis par Louis XVIII, qui le fit marquis et pair de France.

Dans cet ouvrage, qu’il ne cessa d’enrichir pendant plus de vingt-cinq ans, Laplace a réuni, en un seul corps de doctrine homogène, tous les travaux jusque-là épars de Newton, Halley, Clairaut, d’Alembert et Euler sur les conséquences du principe de la gravitation universelle.

“Le Traité de Mécanique céleste de Laplace est sans aucun doute, avec la Mécanique analytique de Lagrange et les Méthodes nouvelles de la mécanique céleste de Poincaré, l’un des ouvrages scientifiques les plus importants parus depuis les Principia de Newton. Il a été la bible de tous les astronomes pendant près d’un siècle” (cf. En français dans le texte).

“Termed the eighteenth-century Almagest and a sequel to Newton’s Principia, this work deals with general laws of mechanics, gravitation and motions of celestial bodies” (Horblit).

Bel exemplaire, bien complet des suppléments.