STENDHAL Marie-Henri Beyle dit Lettres écrites de Vienne en Autriche, sur le célèbre compositeur Jh. Haydn, suivies d’une vie de Mozart et de considérations sur Métastase et l’état présent de la musique en France et en Italie, par Louis-Alexandre-César Bombet.

Carteret, II, 343; Vicaire, I, 450; Clouzot, 256.  

Édition originale “très rare” (Clouzot). 

 « Ces lettres de l’Italien Joseph Carpani, paraissant ici, en partie traduites, en partie arrangées avec additions originales, sous le nom du premier pseudonyme de Henry Beyle, donnèrent lieu à des réclamations énergétiques de leur auteur » (Carteret). 

« S’avise-t-on suffisamment que le premier livre que publia Stendhal était consacré à la musique? …Dans ces Lettres sur Haydn,… il a réussi la gageure, … de rester original.A la principale de ses victimes, le librettiste Joseph Carpani, qui avait crié plus haut que les autres : Au voleur ! il avait demandé avec impertinence si celui-ci « aurait la charmante prétention d’avoir servi de modèle au style plein de grâce, plein d’une sensibilité sans affectation et qui n’exclut pas le piquant, qui peut-être est le premier mérite de l’ouvrage. » On ne pouvait se juger plus équitablement soi-même» … Dans ses Lettres sur Haydn, il se hasarde à dresser un tableau de concordance entre peintres et musiciens. Alors que Haydn, précisément, est le Tintoret de la musique — car il « unit, comme le peintre vénitien, à l’énergie de Michel Ange, le feu, l’originalité, l’abondance des inventions » Robert Baschet in La Revue des deux mondes 

Le 20 juillet 1814 après s’être occupé de l’impression de son livre Stendhal, quitte Paris pour Milan où il va vivre pendant sept ans. Ce sera sans doute la période la plus heureuse de sa vie de Stendhal.

Rares rousseurs, bon exemplaire.