VENDU
In-12 (180 x 112 mm) de IV, 127 pp. Broché, couverture marbrée muette.
1 en stock
Clouzot, 254; En français dans le texte, 222, note; Quérard, IX, 253.
Née le 22 avril 1766 à Paris où elle est morte le 14 juillet 1817. Germaine Necker grandit dans un milieu exceptionnel. Son père bourgeois protestant de Genève construit une fortune considérable grâce à son génie des affaires. Il atteindra le pouvoir en 1776 quand Necker accède à la direction des Finances de la France. Sa femme saura créer un salon qui deviendra rapidement l’un des plus courus de Paris. On y rencontre les derniers Encyclopédistes, Diderot, d’Alembert, Buffon, Grimm et Meister, Mably, Raynal, Bernardin de Saint-Pierre …A dix ans Germaine y est admise et elle y rencontre le monde de la politique, de l’aristocratie et des cours régnantes. Elle reçoit une éducation très soignée, apprend l’anglais et le latin. Très différente du type de femme traditionnellement admis par la société d’alors, elle lit et écrit beaucoup et sur ce point le père sera vite dépassé par la fille. Les Necker ne veulent pas d’un catholique pour gendre et en 1786 Germaine Necker épouse le baron de Staël, ambassadeur du roi de Suède à la cour de France.
Libérale en politique comme son père, la baronne ouvre à son tour un salon où elle reçoit les jeunes gens qui, engagés dans la guerre de l’indépendance de l’Amérique, en ont rapporté des idées neuves et généreuses qu’elle épouse avec enthousiasme.
Elle commence alors à écrire quelques textes qui ne seront jamais publiés : portraits de ses parents, d’amis, petites tragédies… En 1788, un ami, à son insu, fait imprimer une vingtaine d’exemplaires de son premier livre et ses Lettres sur le caractère et les ouvrages de J.-J. Rousseau, vibrant éloge du philosophe, seront presque immédiatement rééditées, affirmant sa réputation littéraire et intellectuelle. Favorable à la Révolution et aux idéaux de 1789, Madame de Stael défendra l’idée d’une monarchie constitutionnelle qui, en 1791, la fera considérer comme une opposante gênante. Interdite de séjour par Napoléon, malgré le statut de diplomate de son mari elle doit plusieurs fois se réfugier en Suisse dans le château familial de Coppet.
Une des trois éditions publiées sous la date de 1788, “fort rares toutes trois, sans qu’on ait pu déceler laquelle est la première”. (Clouzot).
Quérard qui ignorait l’existence de plusieurs tirages sous la même date indiquait que le volume “n’est tirée qu’à 20 exemplaires environ”.
Bel exemplaire, tel que paru, entièrement non rogné
Du lundi au samedi
10h – 13h et 14h30 – 19h
(18h les lundi et samedi)
© 2023 Tout droit réservé.