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4 volumes in-8 (194 x 141 mm) d’un frontispice gravé, XVI, 175 pp., 6 planches gravées dépliantes pour le volume I ; 2 ff.n.ch., 224 pp., 2 planches gravées pour le volume II ; XIX, 254 pp., 2 planches gravées pour le volume III ; 2 ff.n.ch., 183, IX pp., 2 planches gravées pour le volume IV. Basane tachetée, dos lisse orné, tranches rouges (reliure espagnole de l’époque).
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Voir Palau, 373957 (note) et Sabin 79229 (pour l’éd. espagnole de 1769) ; Gove, The Imaginary Voyage in Prose and Fiction, pp. 114-160 ; Gibson and Patrick, Utopias and Dystopias, 1500-1750.
Les volumes 3 et 4 en première édition, les volumes 1 et 2 en seconde.
Belle édition illustrée de cette traduction en espagnol de la célèbre utopie. Prétendument traduit de l’anglais, l’originale fut en réalité rédigée en italien par Zaccaria Seriman en 1749 à Venise. L’auteur, notable vénitien d’origine arménienne, est considéré comme l’un des précurseurs de la science-fiction italienne. On y trouve une transposition de la vie mondaine vénitiens aux monstres localisés aux antipodes.
“An ideal work, abounding with character, sentiment and philosophical observation” (Sabin, pour l’édition anglaise de 1772).
L’illustration comprend un frontispice et 12 planches gravés par Patino mettant en scène la vie des singes aux Antipodes. L’une d’elles montre la lutte aux tigres dans une arène ainsi qu’une présentation d’acrobates.
“Dampier’s and Swift’s use of the simian trope of as a way to capture Antipodal monstrousness was taken further in the utopian novel Viaggi di Enrico Wanton alle Terre Incognite Australi by Zaccaria Seriman, first published in 1749 and expanded in 1764. The first part of the novel takes the protagonist, a young Englishman named Enrico (Henry), to the Antipod rego delle scimie, the kingdom of the apes.
As a classic antipodal inversion, the simian kingdom is a satire clearly aimed at Seriman’s hometown of Venice, lampooning in true Enlightenment fashion the lagoon republic’s baroque refinement of manners and customs. Antipodal monstrosity serves here again as a form of embodied satire that articulates by way of physiologial otherness a feeling of alienating sameness. In other words, Seriman’s kingdom the apes is not monstruous because of its beastlike inhabitants, but because it raises the question of whether the Antipodeans ape their European counterparts, or vice versa. Monstrosity in Seriman’s Antipodal utopia is, in the end, an excess of sameness” (Daniel Hempel, in : Australia as the Antipodal Utopia, 2019, p. 119).
Très bon exemplaire, petites restaurations aux dos.
Du lundi au samedi
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(18h les lundi et samedi)
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