TULLY Miss Voyage à Tripoli, ou Relation d’un séjour de dix années en Afrique… Traduit de l’anglais sur la seconde édition par J. Mac Carthy.

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Paris, Chez P. Mongie Aîné, 1819

2 volumes in-8 (204 x 125 mm) de X (dont faux-titre et titre, préface), 392 pp., 6 planches, et une carte gravées pour le volume I ; 2 ff.n.ch. (faux-titre et titre), 394 pp., 1 f.n.ch. (errata), une planche pour le volume II. Veau raciné, roulette dorée en encadrement, dos lisse orné, tranches jaunes (reliure de l’époque).

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Atabey, 1243 ; Gay, 1496bis (pour l’édition française) et 1502 (pour l’originale en anglais); Playfair, Tripoli , 143 pour l’originale en anglais ; Robinson, Wayward Women , p. 248 pour l’originale en anglais.

Première édition de la traduction en français.

Un « délicieux mélange de sujets sensationnels et de confessions impassibles » (Wayward Women).

Peu importe si l’auteure de ce travail – dont le nom n’est pas mentionné sur le titre et reste un mystère non résolu à ce jour – était la sÅ“ur ou (comme il est dit dans la préface) la belle-sÅ“ur du consul britannique à Tripoli, Richard Tully. Les lettres de cette femme qui couvrent la période de juillet 1783 à août 1793, pendant son séjour de dix ans à Tripoli, doivent être considérées comme un des rapports les plus vivants, les plus riches en événements et les plus astucieux rédigé par une femme vivant à l’étranger à la fin du XVIIIe siècle.

Miss Tully y raconte ses visites au bazar, dans les mosquées (situées dans les « sables périlleux » assiégés par les pillards) et à la famille royale. L’invasion turque en 1793 mit fin à la fois à la résidence à Tripoli de la famille Bashaw ainsi qu’à celle des Tully. Les belles planches gravées à l’aquatinte montrent pour la plupart des costumes. La grande carte dépliante illustre les « Régences de Tripoli et Tunis ».

De fines gravures égayent encore le récit de l’auteur.

Très bel exemplaire dans sa reliure de l’époque.

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