SPRAT, Thomas
The History of the royal Society of London, for the improving of natural knowledge
Londres, printed by T(homas) R(oycroft) for J. Martyn at the Bell without Temple-bar, and, 1667
In-4 (235 x 178 mm) portrait gravé en frontispice, 8 ff.n.ch., 438 pp., 1 f.n.ch. (errata), 2 planches gravées dépliantes; maroquin rouge, plat ornés d’un décor à la Duseuil, fleurons d’angle dorés au chiffre adossé de Charles II et surmonté d’une couronne et adossé de lauriers, dos à nerfs orné; compartiment ornés du même chiffre ainsi que du titre doré, tranches dorées (reliure de l’époque par Samuel Mearne)
32 000 
Wing S5032; ESTC R16577

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Édition originale. Exemplaire de dédicace, relié pour Charles II par Samuel Mearne.

La Royal Society a été fondée en 1660 par un groupe de philosophes naturels qui s’étaient réunis à l’origine au milieu des années 1640 pour discuter des idées de Francis Bacon. Francis Bacon est considéré comme le pionnier de la méthode scientifique, et son emphase sur l’expérience et l’investigation était le fondement des principes de la Royal Society. Ils décidèrent de fonder un «College pour la promotion de l’apprentissage physico-mathématique tout expérimental» et furent soutenus en 1661 par le patronage royal de Charles II. Une charte royale suivit en 1662. En 1663, la Royal Society commença à envisager la publication d’une histoire de la société afin de diffuser ses intentions à un public plus large. Thomas Sprat, un protégé du membre de la Royal Society John Wilkins, fut choisi pour écrire l’ouvrage.

Charles II (1630-85) accorda à la Société une charte royale en 1662; depuis lors, le monarque régnant en est le patron. La Société avait des intérêts variés, allant de la nature de la gravitation à la recherche de la possibilité de capturer une araignée dans un cercle composé de cornes de licorne broyées. Cependant, le plus important de leurs préoccupations était que la connaissance provienne de l’observation et de l’expérimentation plutôt que de théories préconçues. La Royal Society a été décrite comme la créatrice des bases du monde moderne.

Le premier feuillet comporte un vers imprimé de William Morrice, le verso est orné des armoiries de la Royal Society. Le très beau frontispice, gravé par Wencelas Hollar d’après un dessin de John Evelyn, montre au centre le buste du mécène royal Charles II aec Franci Bacon à droite et et le mathématicien William vicomte Brouncker (le premier président de la ROyal Society). Les deux planches illustrent un instrument de météorologie ainsi qu’un instrument pour mesurer le recul d’un fusil.

Exemplaire bien complet du feuillet d’errata.

Provenance : Charles II, King of Great Britain (relié pour lui à son chiffre) –  R. Graham (ex-libris gravé à son chiffre) – Charles Chauncey, M.D. (ex-libris armorié gravé) – Howard C. Levis (ex-libris armorié gravé, vendu à:) – The Rosenbach Company, Booksellers (1929, avec leur numéro de stock 140/28 au contre-plat et à la page 23; the Rosenbach Pepys-Evelyn catalogue Free Library, 1933, [Arno no. 59], p. 2) – Raymond and Elizabeth Hartz (vente, Sotheby’s New York, 12 décembre 1991, lot 150) ; Robert Pirie (ex-libris).

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