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In-folio oblong (392 x 474 mm). Page de titre calligraphiée, 1 planche teintée avec vue enfermée dans un cartouche décoratif et 8 planches à l’aquatinte en couleurs de l’époque. Demi-veau vert de l’époque, plats de carton vert d’un décor ondulé, plats avec une clé grecque dorée, étui de papier vert de l’époque.
1 en stock
Bobins V, 1513; Nagler XIV, p.267; Ricci, La scenografia italiana II, 23.
Magnifique suite de planches illustrant les décors et les costumes de la production de 1827 à la Scala de l’opéra L’ultimo giorno di Pompei de Giovanni Pacini, y compris une planche dramatique représentant l’éruption du Vésuve.
L’ultimo giorno di Pompei est un drame musical créé au Teatro di San Carlo de Naples le 19 novembre 1825. Le livret a été écrit par Andrea Leone Tottola, la musique a été composée par Giovanni Pacini, et les décors ont été peints par trois artistes dirigés par l' »architecte des théâtres royaux », Antonio Niccolini. L’accueil fut moyennement bon mais à l’automne 1827, lorsque l’opéra fut présenté au Teatro alla Scala de Milan, avec une nouvelle réalisation scénique d’Alessandro Sanquirico, son succès fut extraordinaire et presque fanatique. De 1817 à 1832, Sanquirico a été le principal artiste scénique de la Scala, et son travail s’est distingué par l’utilisation de lieux exotiques et d’une architecture néoclassique dans ses décors. De 1817 à 1832, il fut le seul scénographe de la Scala, concevant les décors des productions d’opéras de Donizetti, Rossini, Bellini, Mozart, Meyerbeer et, comme on le voit ici, Pacini. Le public a été impressionné par la scène finale qui fait revivre l’éruption du Vésuve qui a détruit Pompéi en l’an 79 : une prouesse technique basée sur le phénomène de la persistance de la vision dans l’œil. En raison de cette apparition saisissante et presque magique, on n’a guère prêté attention à ce qui s’est passé avant elle et qui était peut-être encore plus audacieux. Pour la détruire, Sanquirico a dû reconstruire Pompéi et représenter les maisons, les temples, les jardins, les théâtres, les rues et le forum tels qu’il les imaginait au cours d’une journée d’activité dans l’Empire romain.
“Giovanni Pacini’s operatic extravaganza L’ultimo giorno di Pompei (The Last Day of Pompeii), premiered in Naples in 1825. While its title resembles that of Edward Bulwer-Lytton’s epic novel The Last Days of Pompeii (1834), the plot was entirely different, though it naturally climaxed with the eruption of Vesuvius. No expense was spared in simulating the volcanic event and the destruction of Pompeii in the final scene of the opera. Accounts of the original production, in Teatro San Carlo on November 19, 1825, describe how, as the music thundered, parts of the scenery shook violently; massive columns collapsed and broke apart, causing huge pieces of the vaulting to crash down. For the effects of fire, lava, and ash, a complex lighting system was developed, and large quantities of highly flammable powder were ignited at every performance. The opera became exceptionally popular and traveled to Milan (as seen here), Rome, Vienna, Paris, Venice, and London” (Le mie memorie artistiche. Giovanni Pacini. English translation: Adriaan van der Tang, October 2011, p. 28).
Extrémités légèrement frottées.
Un magnifique exemplaire de ce bel ouvrage.
Du lundi au samedi
10h – 13h et 14h30 – 19h
(18h les lundi et samedi)
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