VENDU
5 volumes de texte in-8 (205 x 129 mm) et 1 atlas petit in-folio ( ). Texte: 2 ff.n.ch., 492 pp. pour le volume I ; 2 ff.n.ch., 392 pp. pour le volume II ; 2 ff.n.ch., 398 pp. pour le volume III ; 2 ff.n.ch., 359 pp. pour le volume IV ; 2 ff.n.ch., 344 pp. pour le volume V. Atlas : 2 ff.n.ch., 41 planches numérotées gravées. Cartonnage moutarde, dos lisse (atlas relié au modèle).
1 en stock
Cordier, BS, 2385 ; Borba de Moraes, II, 838 ; Boucher de la Richarderie, V, 304-356
L’édition la plus complète du célèbre voyage de Macartney. Elle contient ici pour la première fois la traduction du récit de Johann Christian Hüttner qui fit partie de l’ambassade en Chine. Lord Macartney, chargé d’établir des relations commerciales avec la Chine, dut traverser une grande partie du pays pour rencontrer l’empereur Kien-Loung en Mandchourie. Sa mission ne fut pas un succès politique, mais il en rapporta d’intéressantes observations scientifiques sur ces régions. La relation de cette ambassade fut publiée par Staunton, secrétaire de Lord Macartney d’après les papiers de ce dernier et ceux d’Erasme Goer (qui se rendit au Japon). L’atlas et bien plus important par rapport à l’édition précédente qui ne comptait que 32 planches.
« Antérieurement à cette excellent relation, quelques ports seulement de la Chine, et surtout celui de Canton, avoient été visités par des voyageurs qui ne pouvoient pas juger sainement d’un si vaste empire, d’une nation si nombreuse, d’après des communication si gênées avec les habitants même de ces ports…. La relation d’une ambassade qui réunissait les deux avantages de la considération personnelle et de l’instruction dans son chef et ceux qui l’accompagnaient, promettait sur la Chine des notions plus sûres qu’aucune de celles qu’on avait eues jusque-là … La première partie de la relation, rédigée par sir Georges Staunton, est consacrée au récit des différentes relâches que l’escadre anglaise fit à Madère, aux Canaries, aux îles du Cap-Vert. Cette partie renferme aussi des renseignements assez étendues sur l’île de Java, sur la Cochinchine. Elle nous a procuré aussi les notions les plus intéressantes et les plus instructives peut-être qui nous aient été données sur le Brésil… L’objectif de l’ambassade n’était pas seulement de protéger ou d’activer le commerce de la Chine, d’une grande importance pour les Anglais, On se proposait encore de faire visiter par l’escadre qui transportait l’Ambassadeur et sa suite, tous les pays de cette partie en Asie, qu’on peut appeler l’archipel Chinois » (Boucher de la Richarderie).
Petite mouillure angulaire au premier volume de texte et à l’atlas. Néanmoins très bon exemplaire, bien complet du rare atlas.
Du lundi au samedi
10h – 13h et 14h30 – 19h
(18h les lundi et samedi)
© 2023 Tout droit réservé.