DILLON, Peter
Voyage aux îles de la Mer du Sud en 1827 et 1827, et relation complète de la découverte du sort de La Pérouse.
Paris, Pillet, 1830.
2 volumes in-8 (198 x 122 mm) de 2 ff.n.ch., LX, 294 pp., 1 f.n.ch., frontispice dépliant pour le volume I; 2 ff.n.ch., 361 pp., 1 f.n.ch., 3 planches (frontispice et une carte dépliante, une planche simple) pour le volume II; broché.
2 800 
Hill, 481.

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Édition originale de la traduction française de cet ouvrage racontant le voyage d’un bourlingueur irlandais dans la mer du Sud. Celui-ci est particulièrement important puisqu’il renferme le récit de la découverte du lieu où La Pérouse et ses compagnons firent naufrage en 1788. Elle est ornée de 4 planches (3 dépliantes) lithographiées en noir par Engelmann, dont les deux frontispices et la carte dépliante montrant l’ile de Mannicolo (Vanikoro), la planche simple montre le modèle d’une pirogue. Peter Dillon commandait la goélette le Saint-Patrick sur le trajet Valparaiso-Pondichery, lorsqu’en 1826-1827, au cours d’une escale sur l’ile Tikopia, il rencontra les indigènes et remarqua une vieille garde d’épée en argent. On lui raconta que les Tikopiens avaient rapporté des objets européens d’une île située à deux ou trois jours de pirogue de la leur, Vanikoro, et il comprit très vite qu’il s’agissait des vestiges de l’expédition Lapérouse.

« Dillon was engaged in the sandalwood trade between the West Pacific islands and China, and between 1822 and 1825 was employed in the timber trade for the East India market. Returning to Tikopia in 1826 with his ship St Patrick, en route from Chile to India, he was offered a sword of French manufacture, evidently from the wreck of La Pérouse’s ships » (Howgego).

Quelques rousseurs occasionnelles, sinon un bel exemplaire, bien conservé.

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