BURNES, Alexandre
Voyages de l’embouchure de l’Indus à Lahore, Caboul, Balkh et à Boukhara ; et retour par la Perse pendant les années 1831, 1832 et 1833. Traduits par J.-B.-B. Eyriès.
Paris, Arthus Bertrand, 1835.
3 volumes de texte in-8 (203 x 127 mm) et un atlas petit in-4 (230 x 142 mm). Texte: 2 ff.n.ch., XI, 354 pp. pour le volume I; 2 ff.n.ch., VIII, 375 pp. pour le volume II; 2 ff.n.ch., 392 pp. pour le volume III. Atlas: 2 ff.n.ch., 12 planches (11 lithographiées, et une grande carte gravée dépliante). Texte en demi-basane verte (reliure de l’époque), dos lisse orné en queue du chiffre ‘V.C.’ atlas en demi-chagrin vert pastiche.
2 800 
Chadenat, 4227.

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Première édition française. La traduction a été établie par le géographe Jean-Baptiste Eyries. Cette relation des voyages diplomatiques en Asie centrale d’Alexandre Burnes (1805-1841), officier de l’East India Company et explorateur britannique, renferme de précieux renseignements sur le Pakistan, l’Afghanistan, le Turkestan et l’Ouzbekistan. Burnes a un intérêt marqué pour l’histoire et ses vestiges ainsi que pour la politique auxquelles il associe naturellement l’élément humain. Il décrit également les mœurs asiatiques. Les missions sont l’occasion de recherches poussées dans le domaine de la géologie, la quête de ressources minérales, l’étude des ressources agricoles, de la navigabilité des fleuves, de l’irrigation, la géographie physique et humaine, la chimie, voire l’alchimie, qui passionne les Afghans (Nadine Andre, Alexander Burnes, un héritier des Lumières écossaises dans le sous-continent indien a l’âge des reformes in Études écossaises, 14, 2001). A la fin du tome III, se trouvent des Observations sur les collections de médailles bactriennes et autres de l’auteur (pp. 369-389).

Le récit de voyages de Burnes, publié d’abord à Londres en 1834, eut un grand succès éditorial jusqu’au XXIe siècle.

L’atlas est complet de ses 11 belles lithographies parmi figurent entre autres une représentation des bouddhas monumentaux de Bamyan détruits par les talibans en 2001, et d’une grande carte dépliante. La première planche, beau portrait d’homme, n’est personne d’autre que l’auteur lui-même en habit de Bokharra.

Quelques rousseurs au texte, coins des pp. 185-188 (vol. III) arrachées par mégarde au moment de la reliure, sinon bel exemplaire complet.

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