VENDU
In-16 carré (152 x 122 mm) de 15 pp. Demi-maroquin rouge à coins, non rogné, couverture conservée (Capelle).
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Carteret, I, p.109 ; Vicaire I, p.298.
Édition originale.
Il s’agit de la première parution du poème qui est ensuite intégré au recueil Deux rythmes oubliés, publié la même année et dont l’annonce est faite sur la 4e de couverture. Étonnamment, dans ce poème en prose de Barbey d’Aurevilly met en récit le mythe du Laocoon. Cette œuvre déroge des autres ouvrages de l’auteur. En effet, l’Italie est la grande absente des compositions aureviliennes. En outre, ce dernier n’est pas un grand voyageur et n’a donc jamais vu le groupe sculpté du Vatican. Il est toutefois familier avec le mythe de Virgile, qu’il a sans doute lu, comme en témoigne sa correspondance à Trébutien, dans laquelle il est fait mention de la légende dès 1854 (Correspondances, IV, p.86-89).
Dans cet ouvrage, la traduction, en regard du texte de Barbey, est l »oeuvre de Madame Harriet Mary Carey « qui a mis avec une grâce hardie sa main de femme sur ce rude bronze de Laocoon » (Trébutien).
Ex-libris Bradley Martin (vente à Monaco, 16-17 octobre 1989, lot 645) et Paul Muret.
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