BANVILLE Théodore de Paris et le nouveau Louvre. Ode.

VENDU

Paris, Poulet-Malassis et de Broise, 1857

In-12 (175 x 115 mm) de 29 pp., 1 f.n.ch (marque typographique). Toile beige, couvertures bleues imprimées conservées.

Catégories:
200,00 

1 en stock

Carteret I, 264 ; Oberlé, 156 ; Vicaire I, 264.

Édition originale tirée à 400 exemplaires sur hollande.

Ce livre est entièrement imprimé en caractères italiques. Cette ode célébrant Paris, s’inscrit dans le contexte des travaux permettant de relier le Louvre au Palais des Tuilerie, vaste entreprise, pensée par Henri IV mais réalisée par Napoléon III.

Hector-Martin Lefuel s’affère à la construction en suivant les plans de Louis Visconti. Il faut près d’une décennie (1854-1862) pour que le projet soit achevé. L’inauguration a lieu avant la fin des travaux, le 14 août 1857. L’Ode de Banville paraît 2 mois avant en juin. Elle est ironiquement dédiée au docteur Véron.

Dans ses Odes funambulesques paru quelques mois auparavant, Banville s’amuse à ridiculiser le docteur dans le poème « V… le baigneur ». Les vers satiriques sont violents et sont une réaction aux événements ayant eu lieu en 1856 au sein de la Société des Gens de Lettres. Un concours de poésies financé par le docteur Véron est organisé. Ce dernier veut encourager une littérature morale et napoléonienne. Le jour de l’annonce de la récompense, les littérateurs hostiles au régime en place huent les dirigeants du concours : Mérimée, Sainte-Beuve, et Véron

Provenance : ex-libris non identifié « Mihi Tantum, Mihi Tantum » par G. Huot.