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MATTHIEU Pierre La Magicienne estrangère, tragédie. En laquelle on voit les tirannicques comportemens, origine, entreprises, desseins, sortilèges, arrest, mort & supplice, tant du marquis d’Ancre que de Leonore Galligay sa femme, avec l’advantureuse rencontre de leurs funestes ombres. Par un bon françois nepveu de Rotomagus.

VENDU

Rouen, David Geuffroy, 1617

In-8 (162 x 103 mm) de 32 pp. Maroquin bleu nuit, triple filet doré d’encadrement, dos à nerfs orné, roulette intérieure, tranches dorées (Bauzonnet-Trautz).

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Soleinne, 3720 ; Yve-Plessis, 1283.

Édition originale de “cette tragédie, composée en l’honneur d’un assassinat juridique” (Soleinne). Elle est précédée d’un sonnet à la louange du roi. Rédigée anonymement la Magicienne estrangère est traditionnellement attribuée à Pierre Matthieu (voir catalogue opale, BnF).

“Très rare. L’auteur de cette tragédie est Pierre Matthieu et non Pierre de Sainte-Marthe, comme le dit Leris dans son Dictionnaire des Théâtres ; l’historiographe P. Matthieu, qui avait une vocation prononcée pour les pièces de ce genre. On trouve dans celle-ci de vers simples, nobles et touchants ; le caractère de Gallugay est bien tracé”, et la scène de l’exécution a dû produire beaucoup d’effet sur le théâtre, si elle a été représentée. L’auteur a suivi l’esprit et la lettre du jugement qui condamna la maréchale d'”Ancre comme sorcière” (Soleinne).

Très bel exemplaire, parfaitement établi par Bauzonnet.

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