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LORRIS Guillaume de Le Rommant de la rose nouvellement reveue et corrigé oultre les precedentes impressions.

VENDU

Paris, Pierre Vidoue pour Galliot du Pré, 1529

Petit in-8 (137 x 92 mm) de 8 ff.n.ch. dont le titre imprimé en rouge et noir orné d’une belle vignette gravée sur bois, CCCIII ff.ch., 1 f.n.ch. avec la marque de l’imprimeur, 49 vignettes gravées sur bois dans le texte. Maroquin rouge de l’époque, plats ornés de filets dorés, dos lisse orné de filets dorés et du titre, tranches dorées (reliure française de la fin du XVIe siècle).

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15000,00 

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L’exemplaire Fairfax-Murray

Fairfax-Murray, Early French Books, 329 (cet exemplaire) ; Brun, p. 241 ; Moreau, III, 2124 ; Brunet, III, 1174; voir En français dans le texte, 18 ; Vérène de Diesbach, Bibliothèque Jean Bonna, XVIème siècle, 188.

Première et unique édition du Roman de la Rose imprimée en lettres rondes. “Les exemplaires bien conservés sont rares et très recherchés” (Brunet).

Monument de la littérature française, Le Roman de la rose est l’une des œuvres poétiques les plus importantes du Moyen Âge. Son influence fut considérable sur la production littéraire et la pensée européenne de la Renaissance, en particulier auprès des poètes de la Pléiade. 

Elle est illustrée de 50 petites vignettes gravées sur bois dans le texte, dont une sur le titre. Fairfax-Murray indique que certains bois seraient attribuables à Geoffroy Tory: “There are 50 illustrations in text (including a few repeats) in the style of that on the title, a style which (in the case of the best examples) suggests that of Geoffroy Tory”. Les belles vignettes n’ont pas non plus échappé à Brun qui en différencie également deux mains sans mentionner Tory. “Les unes dans un encadrement de feuillages de forme ovale, les autres, plus influencées d’art bâlois, au nombre de 50 en tout. Elles ont l’intérêt d’illustrer de très près le texte et de manifester un réel effort de renouvellement”.

Très bel exemplaire dans sa reliure légèrement postérieure, mors et coiffes très habilement restaurés.

Provenance : H. Fabert (signature sur le faux-titre et sa cote codée et date d’achat (1619) – Fairfax-Murray (étiquette au titre, portant le numéro 1055).

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