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LAFORGUE Louis L’Art du dentiste ou Manuel des opérations de chirurgie, qui se pratiquent sur les dents, et de tout ce que les dentistes font en, dents artificielles, obturateurs et palais artificiles…

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Paris, chez l’auteur, Crouillebois, Barois jeune, Méquignon, Gabon et Comp., 1802 – An X

In-8 (194 x 119 mm) de 396 pp., 1 f.n.ch. (errata), 16 planches gravées. Basane racinée, dos lisse orné, tranches jaunes (reliure de l’époque).

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850,00 

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David, p. 158 ; Poletti, p. 113 ; Weinberger, p. 81 ; Waller, 10665 ; Wellcome, III, 431.

Édition originale.

Louis Laforgue (mort vers 1816) fut un habile dentiste certifié par le Collège de chirurgie de Paris et connu comme le dentiste citoyen du département de la Seine. Il n’y a pas beaucoup d’informations sur l’enfance et l’éducation de Laforque, mais il a été admis comme dentiste expert au Collège royal de chirurgie de Saint-Côme en 1785 et il résidait rue des Fosses-Saint-Germain-des-Prés, à Paris.

Louis Laforgue est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « L’art du Dentiste » publié en 1802, son deuxième et plus connu sur la théorie et la pratique de l’art dentaire. Le traité comporte quatre grandes parties qui s’étendent sur près de 400 pages : Sémiologie buccale/maladies des gencives, Instrumentation et extractions, Dents artificielles, Obturateurs et palais artificiels.  Dans chaque partie, Laforgue décrit son expérience, les outils et instruments appropriés, les techniques de redressement des dents, la transplantation de dents, les inconvénients qui résultent des dents cariées après que la douleur a cessé, les maladies causées par la sortie des dents de sagesse. Le volume présente également une série d’illustrations de ses instruments, divers appareils artificiels qu’il a créés pour ses patients.

« En prescrivant le lavage des mains, mais aussi la légèreté des gestes, Laforgue, Gariot et Maury à leur suite, témoignent non seulement de leur adhésion au mouvement hygiéniste mais aussi de leur capacité à se mettre à la place du patient pour en être appréciés et gagner la confiance de celui-ci. Pour Louis Laforgue (17 ? -18 ?) (fig. 7) « L’opérateur après avoir lavé ses mains et mis une serviette devant celui qu’il va opérer, place ses instruments à sa portée […]. Il faut avoir de l’eau chaude pour y tremper les limes qui produisent trop d’irritation lorsqu’elles sont mouillées dans l’eau froide ; les opérés s’y trouvent mieux. […] Bien nettoyer les dents avec dextérité, légèreté, douceur, sûreté, propreté et complaisance, est chose difficile, et surtout le faire avec cette adresse qui n’appartient qu’aux opérateurs versés dans cette partie » (Micheline Ruel-Kellermann, Actes ; Société française d’histoire de l’art dentaire, 2014).

L’ouvrage est illustré de 16 planches montrant 53 objets dont des instruments, des dents et dentiers et des obturateurs.

Mors fendillés, frotté.

Catégorie Étiquette

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