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TOURNEFORT Joseph Pitton de Histoire des plantes

VENDU

Paris, Imprimerie Royale, 1698

In-12 (163 x 92 mm) de 28 ff.n.ch., 543 pp., 10 ff.n.ch. Maroquin rouge, marge dentelle d’encadrement des plats dont un petit fer (fleur à la tête de soleil) attribué à Luc-Antoine Boyet, dos à nerfs ornés du même fer, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrure (reliure de l’époque).

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Rupture de stock

Reliure attribuée à Luc-Antoine Boyet

DSB, XIII, 442 ; Pritzel, 9424 ; Stafleu-Cowan, VI, 14.782 ; manque à Hunt.

Édition originale de cet important ouvrage. 

“Joseph Pitton de Tournefort (1656-1708) fait ses études chez les jésuites et s’intéresse très vite à la botanique à laquelle il s’initie chez un apothicaire d’Aix en Provence. En 1679, il part étudier la médecine à Montpellier. Il en profite aussi pour inventorier la flore de la région. Après un séjour à Barcelone, il retourne à Montpellier et constitue un herbier réputé qui attire l’attention du médecin du roi Guy-Crescent Fagon. Ce dernier le fait venir à Paris pour lui confier en 1683, la chaire de Botanique au Jardin des Plantes. Ses cours attirent un public nombreux. Il continue de voyager à l’étranger en Espagne, au Portugal, en Hollande. Joseph Pitton de Tournefort devient suppléant de Guy Crescent Fagon au Jardin royal des plantes médicinales et est reçu en 1691 à l’Académie des Sciences. En 1694, il publie son premier ouvrage Eléments de botanique ou méthode pour connaître les plantes en trois volumes. En 1696, il est reçu docteur de la faculté de médecine de Paris. En 1698, il fait paraître Histoire des plantes qui naissent aux environs de Paris. Joseph Pitton de Tournefort dédie son ouvrage à son mentor, le premier médecin de Louis XIV, Guy-Crescent Fagon. Son livre propose un dénombrement des plantes qui naissent aux environs de Paris, une critique des auteurs qui ont parlé de ces plantes et dont les descriptions ne sont pas conformes au naturel et un choix des vertus et des usages que les plus habiles médecins ont proposé” (Paris-Libris).

“What botany owes to Tournefort is not the invention of the biotaxonomic genus, which had imposed itself empirically on observers since anitquity, but rather the creation of the concept of the genus in the modern sens and its first skillful application… Tournefort’s conception of genus contains a fundamental new contribution that was elaborated in the work of Linnaeus, Bernard de Jussieu, and Adanson. The distinct paths of taxonomy and nomenclature were now acknowledged” (DSB).

Magnifique exemplaire conservé dans une très belle reliure en maroquin rouge de l’époque attribuée à Luc-Antoine Boyet (infime restauration ancienne).

 

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