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FONTANIER Victor Voyage dans l’Inde et dans le Golfe Persique par l’Égypte et la Mer Rouge.

VENDU

Paris, Paulin, 1844

2 volumes in-8 (220 x 135 mm) 2 ff.n.ch., XV, 409 pp., 1 carte lithographiée dépliante pour le volume I ; 2 ff.n.ch., 349, XXVI pp., 1 f.n.ch. (index), 2 tableaux dépliants pour le volume II. Demi-chagrin bleu-nuit, dos à nerfs, caissons ornés de filets à froid et dorés, tranches mouchetées (reliure de l’époque).

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1500,00 

1 en stock

Voir Atabey, 443 (pour les Voyages en Orient, Paris 1834).

Édition originale.

Naturaliste et diplomate, Victor Fontanier (1796-1857) parcourut l’empire turc et les indes pendant de longues années. Après des études en pharmacie il fut nommé au Museum en 1819 en qualité d’aide naturaliste. En 1821 il fut envoyé à Constantinople comme naturaliste attaché à l’Ambassade de France. Il vista ensuite la plus grande partie de l’Archipel, suivi d’un long voyage sur les côtes orientales de la Mer Noire, faisant escale à Sürmène, Copi, Batoum, et d’autres lieux.

En 1834 il fut chargé d’une mission politique dans le golfe Persique. “Il quitte Le Caire en février 1835, remonte le Nil et s’embarque à Kosséir sur la mer Rouge. Il mouille à Djeddah, encombrée de pèlerins de La Mecque, à Hodeida et Moka, ports du Yémen, et enfin à Bombay où l’infortuné V. Jacquemont a trouvé la mort deux ans plus tôt. Là, Fontanier s’embarque pour Bender Abbas, Ormuz, l’île de Kharg, occupée par les Anglais, et Bender Bouchir, principale porte d’entrée en Perse. Le Chatt-el- Arab vous conduira à Bassorah, où le consulat de France offrira l’asile aux voyageurs. Un bateau à vapeur sur le Tigre peut vous emmener jusqu’à Bagdad. La seule richesse de la Mésopotamie semble être l’exportation des dattes. Mais durant son séjour à Bassorah en tant que vice-consul, Fontanier s’intéresse surtout à l’état politique de la Perse, à ses guerres avec la Turquie et aux intrigues anglo-américaines dans la région du Golfe. En 1838, Fontanier est nommé consul de France à Bombay. Il quitte Bassorah le 16 janvier avec l’ordre de visiter Mascate en cours de route. Il fait escale à Matrah, le port de Mascate où le pavillon français est pratiquement inconnu, mais où le botaniste Aucher-Eloy vient de passer. Tremblant de fièvre, Fontanier doit reprendre la mer sans avoir pu rencontrer l’iman en cours de route. Bombay, capitale d’une des trois présidences de l’Inde (avec Madras et Calcutta), est un port très actif où Anglais et Parsis se partagent le commerce. Les Français n’y sont pas non plus très actifs et le passage de l’Artémise, qui fait le tour du monde sous le commandement de C. Laplace, est un véritable événement. En 1840, le consul de France effectue une croisière sur la côte de Malabar, où les anciens comptoirs portugais n’ont pas perdu toute leur importance : Goa, Cannamore, Calicut, Cochin, Quilon, Trivandrum… Il inspecta notre petite colonie de Mahé puis, se souvenant qu’il était aussi naturaliste, il dressa un rapide tableau de la côte malabare avec ses plaines côtières à la flore exubérante dominées par les escarpements des Ghâtes. En 1842, il effectue un nouveau voyage d’étude à Pondichéry. Débarqué à Calicut, Fontanier traverse le sud du Deccan en passant par Palghat et Coimbatore.

En chemin, il découvre les pittoresques montagnes des Nilgiri, où les Anglais ont installé des sanatoriums (sic) pour se refaire une santé. Le 12 janvier, via Salem, il atteint Pondichéry, « la plus jolie ville de l’Inde ». Les principales curiosités sont la filature de coton, la mission lazariste et le jardin botanique. Au sud du comptoir français, Fontanier visite Cuddalore sur le Trivadi. Au nord, il va jusqu’à Madras, port médiocre mais forteresse imprenable, et aux Sept Pagodes, important lieu de pèlerinage. Fontanier quitte Pondichéry le 12 juillet pour La Réunion, Sainte-Hélène et Nantes. Absorbé par les questions politiques, coloniales et commerciales, il ne semble pas avoir vu les monuments de l’Inde du Sud…”. (Nouma Broc).

Le Grand Larousse note que les travaux de Fontanier sur l’Orient “qui lui ont valu le titre de membre correspondant de l’Institut, sont estimés pour l’exactitude et l’intérêt des détails”.

Le second volume contient des pièces justificatives relatives au commerce avec l’Inde, avec des statistiques sur le nombre de navires, les importations et les exportations, etc.

Très bel exemplaire, très propre et joliment relié.

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