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FLORES & BLANCHEFLEUR L’histoire amoureuse, de Flores et Blanchefleur s’amye. Avec la complainte que faict un amant, contre amour & sa dame. Le tout mis d’espagnol en francoys [par Jacques Vincent].

VENDU

Lyon, Benoist Rigaud, 1596

In-16 (111 x 70 mm), de 282 pp., marque d’imprimeur gravée sur bois sur la page de titre. Maroquin citron, triple filet doré en encadrement des plats, dos lisse orné de petits fer floraux (marguerite et lys), roulette intérieure, tranches dorées (Trautz-Bauzonnet).

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5000,00 

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En maroquin citron de Trautz-Bauzonnet

Gültlingen XII, 1432 (mentionne 4 ff. blancs à la fin, non présents ici) ; Baudrier, III, 444 ; voir Palau, 9242 et Gay-Lemonnier I, 485 pour d’autres éditions.

Rarissime édition lyonnaise de la traduction en français “d’un texte espagnol anonyme” due à Jacques Vincent. Né à Crest Arnaud en Dauphiné, Jacques Vincent était le secrétaire de l’évêque du Puy. Brunet décrit une première traduction en français imprimée par Michel Fezandat à Paris en 1554, puis une autre datée de 1561.

La présente édition de 1596 lui est restée inconnue, mais il indique que la suivante, imprimée en 1597, également par Rigaud, servit en 1777 de modèle pour le texte qui figure dans la Bibliothèque des romans. Le bibliographe ajoute dans sa note pour l’édition espagnole de 1512 : « Il est difficile de dire aujourd’hui avec certitude, si cet ouvrage est une imitation de J. Boccace, ou si, comme l’a cru M. de Tressan, il est tiré d’un poème espagnol plus ancien que Boccace ». Gaëlle Bourg est plus précise : « Jacques Vincent traduit un texte espagnol anonyme, imprimé à Alcala de Henares par Arnao Guillem de Brocar en 1512 (et peut-être déjà avant, dès la fin du XVe siècle) qui constitue, selon G. Reynier, « une adaptation très réduite de notre Flores et Blanchefleur ». Il fait donc repasser en France le « vieux roman », réduit par l’adaptation espagnole. Il y ajoute la traduction du roman de Juan de Segura (Queja y aviso contra Amor), lui-même imprimé, dans sa version d’origine, à la suite d’un autre texte (Processo de cartas de amores que entre dos amantes pasaron) et donné comme tiré du grec, mise en scène éditoriale permettant de recommander l’ouvrage aux lecteurs » (Gaëlle Bourg. Éditions lyonnaises des romans du XVIe siècle).

C’est sur les premières pages de la dédicace que l’on repère le nom du traducteur : « Ode à Maistre Jacques Vincent, sur l’augmentation de nostre langue françoise. Par Pierre Tredehan d’Angers ». Les pages 165 jusqu’à la fin portent un titre à part et occupent « la complainte et avis, que fait Luzindaro, prince d’Aethiopie : à l’encontre d’amour, & d’une dame : continuée jusques à leur fin. Mise de grec en castillan. Puis translatee en francoys, par Jacques Vincent du Crest Arnauld en Dauphiné, aumonier de monsieur le comte d’Anguien ».

Nous n’avons pu trouver que deux exemplaires institutionnels de cette édition, un à la Bibliothèque municipale de Besançon et le second à la Houghton Library à Cambridge Mas.

Très bel exemplaire finement relié par Trautz-Bauzonnet.Trois feuillets blancs du dernier cahier ont été ôtés par le relieur, manchette du feuillet 15 atteinte par le couteau du relieur.

Provenance : ex-libris Eugène Chaper – Trace d’un ex-libris enlevé sur la garde. Eugène Chaper (1827-1890), ancien militaire et député de l’Isère, fut bibliophile et collectionneur de médailles antiques. Il publia entre autres des articles sur les chemins de fer en Isère, et les vestiges de sa région.

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