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PUGET DE LA SERRE Jean Histoire de l’entrée de la Reyne mère du Roy très-chrestien, dans les Provinces Unis des Pays-Bas. Enrichie de Planches. Par le Sr de la Serre, Historiographe de France.

VENDU

Londres, John Raworth pour George Thomason & Octavian Pullen, 1639

Folio (405 x 280 mm) engraved frontispiece, 61 nn.ll. (texte and plates), 1 blank and 6 plates including one folding. 19th century blue morocco by Joly, spine with raised bands, compartments decorated with monograms, central coat of arms of Prince Essling, gilt edges.

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25000,00 

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The Prince d’Essling copy, bound in blue morocco by Joly

Vinet, 490 ; Fairfax Murray, 687 ; Landwehr, Splendid Ceremonies, 106 ; STC, 20489 ; Pennington (Hollar), n° 463, 1687 & 2675 ; Hind (Hollar), pp. 3 & 11 ; Paul Henrard, Marie de Médicis dans les Pays-Bas, Bruxelles, 1876, pp. 597.

First edition, very rare.

This magnificent book of festivities was created in 1638 after the travels of Marie of Medicis in the Spanish Lower Countries, the last stop of the exiled queen-mother before her retreat to England and Germany where she died of gangrene on 3 July 1642.

The remarkable plates include illustrations created in London by Wenzel Hollar (Pragues 1607 – London 1677), one of the most influential draughtsmen and engravers of the 17th century. It was him who introduced the technique of etchings to England. The suite of unsigned engravings include an allegorical frontispiece, a wonderfull folding plate depicting the reception of the Queen by the Prince of Orange in front of the town of Bois-le-Duc, and 14 full page illustrations, occasionally included into the pagination. The full page illustrations show : a meeting of the high ranking officers of the Low-Countries ; portraits of the Prince of Orange and Marie of Medicis ; the boarding of queen-mother in Gorcum, Dordrecht and Rotterdam ; her entry to Delft, Haarlem, Amsterdam and Leyden ; the reception of the high ranking officers before The Hague ; a play (comedy) on a canal in Amsterdam ; and the boat carrying queen-mother on a very agitated sea. Whilst Landwehr and Hugh W. Davies (cat. Fairfax Murray) attribute all of the engravings to Wenzel Hollar, other bibliographers (Pennington, Parthey et Hind) attribute his work only to the frontispiece, the two portraits and the meeting of the high-ranking officers.

“Le prince d’Orange venait de quitter Bergen-op-Zoom avec son armée pour se diriger vers la ville de Gueldre qu’il comptait assiéger, lorsqu’à son arrivée à Bois-le-Duc il apprit que Marie de Médicis était en route pour le rejoindre. Il monta aussitôt à cheval et, à la tête d’un nombreux et brillant état-major, accompagné de la princesse d’Orange, il s’avança au devant de la reine-mère qu’il rencontra à une lieue environ de la ville. Marie ne se montra nullement étonnée des honneurs que Frédéric-Henri lui rendit, et on remarqua que l’accueil qu’elle fit à la princesse fut aussi hautain que si elle eût encore occupé l’un des premiers trônes de l’Europe, au lieu d’être la reine proscrite en quête d’une hospitalité que les Provinces-Unies alliées au roi de France auraient bien pu lui refuser. Chose remarquable, son orgueil la servit mieux que n’aurait pu le faire plus de réserve et d’humilité ; on se refusa à voir en elle l’exilée, pour ne considérer que la veuve illustre du monarque qui, plus qu’aucun autre, avait aidé la jeune république à se constituer, la mère de celui qui continuait à la protéger contre les Espagnols, et toutes les villes se surpassèrent pour lui faire accueil. Jusqu’à Amsterdam, son voyage fut une véritable marche triomphale… Le cardinal apprit avec beaucoup de mécontentement l’accueil que la Hollande avait fait à Marie de Médicis : ‘Je vous avoue, écrit-il le 29 août à Mr de Chavigny, que j’ay de la peine à digérer que le prince d’Orange ay receu et favorisé le passage de la reyne sans en donner avis au roy, ny sçavoir si S.M. l’agréeroit’, et il fit écrire à Mr d’Estampes de hâter autant qu’il le pourrait le départ de l’exilée pour l’Angleterre, en insinuant même au prince qu’elle ne serait pas allée dans les Provinces-Unies si elle n’y avait été portée par le désir d’être utile à l’Espagne, soit en tâchant de renouer les négociations pour la trêve, soit en semant dans les Etats la dissension afin d’y augmenter l’opposition à la maison de Nassau” (Paul Henrard, op. cit., pp. 623-625).

Fine copy, bound by Joly for Victor Masséna, duc de Rivoli and Prince d’Essling (1836-1910), famous collector, bibliographer and bibliophile. Washed copy, some lighter staining in the white margins.

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