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41 volumes, 12mo (165 x 100 mm) with 120 engraved plates after Marillier. Half green shagreen with corners, spine gilt with raised bands, marbled edges (19th century binding).
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Cohen-De Ricci, 198; Ray, n° 46 (pour la suite de seulement 110 planches); Brunet, I, 1440.
The most important corpus of fairy tales published in the 18th century.
It is illustrated with 120 figures engraved after Marillier by Berthet, Biosse, Choffard, Delvaux, de Ghendt, Langlois, Legrand, de Longueil and others.
This monumental work brings together the works of some forty authors specialising in the fairytale genre, starting with Charles Perrault and Madame d'Aulnoy, whose early editions had already become extremely rare by the end of the 18th century. In the first thirty-six volumes, published in 1785 and 1786, this monumental work brings together tales by Perrault, Fénelon, Madame d'Aulnoy, Jeanne-Marie Leprince de Beaumont (La Belle et la bête), Mademoiselle de la Force, Mademoiselle Lheritier, Hamilton, Caylus, Jean-Jacques Rousseau, the Arabian Nights translated by Galland, and others.
This impressive work of compilation, due to the persistence of Chevalier Charles-Joseph de Mayer (1751-1825), was part of the recent fashion for fairy tales and large collections published by subscription. Beyond the commercial aspect, the compiler had two aims: to safeguard works in danger of being forgotten; and to provide future generations with models and sources of inspiration.
Mayer had initially planned to publish thirty volumes at the rate of two per month; thirty-seven were published between 1785 and 1786, to which were added, three years later, the four volumes devoted to oriental tales.
"L'entreprise d'inventaire que constitue Le cabinet des fées, publié par le Chevalier de Mayer de 1785 à 1789, témoigne non seulement du succès éclatant du genre mais également d'un parti pris éditorial en faveur de Perrault. Hiérarchisant et organisant en 41 volumes près de cent ans de contes de fées, le Chevalier de Mayer accorde aux textes de ce dernier une place prépondérante dans une anthologie paradoxalement constituée d'une majorité de contes écrits par des femmes, contemporaines de Perrault, qui participent à la constitution du genre dont elles exploitent les ressources nouvelles. Jusqu'au début du XVIIe siècle, rares sont les femmes qui prennent la plume" (Esther Benureau, in: Le Conte de fées littéraire féminin de la fin du XVIIe siècle, Mémoire, Montréal 2009).
"Dans sa rarissime édition de 1785 du Cabinet des fées, le chevalier de Mayer a rassemblé les plus célèbres et les plus oubliés des contes merveilleux que l’on racontait, depuis l’aube du Moyen Age jusqu’à la veille de la Révolution, aux enfants de France. Sans hésiter, il a repris tous les contes publiés par Mme d’Aulnoy, l’égale de Charles Perrault… Les contes de Mme d’Aulnoy sont les rêves d’une femme. Elle les appelera « Belle Belle », « L’Oranger et l’abeille », « Le Rameau d’or ». A ces objets d’encre, Mme d’Aulnoy donnera de la chair en leur inventant des aventures. Histoires qui moussent comme du champagne, à faire perdre la tête, ces contes apprennent à leur lecteur qu’il lui faut parfois délaisser son cœur comme on se perd dans la forêt, tout surpris soudain de se retrouver sous les traits d’un grillon ou d’un sanglier" (éditions Picquier).
The illustrations of Clément-Pierre Marillier (1740-1808), one of the finest draughtsmen of his time, revolutionised the iconography of fairy tales, which with this suite – exceptional for its evocative power and finesse of execution – comes of age.
A very good copy, complete with its 120 engraved plates (all volumes contain 3 plates, except volume 37, published without engravings, which contains the complete list of authors of the first 36 volumes).
Monday to Saturday
10am – 1pm and 2:30pm – 7pm
(6pm Monday and Saturday)
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