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LA FAYETTE Marie-Madeleine de La Princesse de Monpensier.

VENDU

Paris, Charles Osmont, 1674

12mo (144 x 81 mm) 4 nn.ll., 143 pp. Contemporary speckled calf, blind rule on covers, central coat of arms of François VI de La Rochefoucauld, spine gilt with raised bands, red speckled edges, later morocco slipcase.

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Bound for the author of the ‘Maximes’ François de La Rochefoucauld

Tchemerzine-Scheler, III, 832.

Second, partly original edition, of the first published work by Marie-Madeleine Pioche de la Vergne, comtesse de La Fayette (1634-1693). The copy of the author of the Maximes, François VI de La Rochefoucauld (1613-1680), duc de La Rochefoucauld et de la Roche-Guyon.

A immense publishing success, the Princesse de Monpensier is considered a masterpiece in a new literary genre. First published in 1662, this work marks the beginning of the historical novel.

“The publisher warned the reader that any resemblance to living characters was purely coincidental, that it was a question of ‘adventures invented for pleasure'” (see Lafont-Bompiani).

Despite this indication, all the characters in this novel are indeed drawn from reality: the Princesse de Monpensier in fact portrays the life of Henriette of England. The young writer drew on Enrico Davila’s Histoire des guerres civiles de France and François de Mézeray’s Histoire de la France depuis Pharamond jusqu’au règne de Louis le Juste.

An exceptional copy bearing the arms of the author of the Maximes, François VI de La Rochefoucauld (1613-1680), Duke of La Rochefoucauld and La Roche-Guyon. This provenance is extremely important given the close relationship between the two writers.

“En 1680 mourut La Rochefoucauld. Si les relations de celui-ci avec Mme de La Fayette restent entourées d’un réel mystère (protégé, semble-t-il, par une tacite entente de leurs amis), nous avons pourtant à ce sujet un mot révélateur de Mme de Sévigné : “Je crois que nulle passion ne peut surpasser la force d’une telle liaison.” Au point de vue littéraire et spirituel, ils s’influencèrent réciproquement, car si la concision de La Princesse de Clèves doit certainement beaucoup au duc, Mme de La Fayette adoucit heureusement l’état d’esprit janséniste que son amitié avec Mme de Sablé avait confirmé chez La Rochefoucauld. Peut-être même le persuada-t-elle d’atténuer plusieurs maximes par trop rigoureuses, et l’on cite souvent d’elle cette parole : “M. de La Rochefoucauld m’a donné de l’esprit, mais j’ai réformé son cÅ“ur” (Michel Mourre, La République des Lettres).

Very fine copy.

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