DROZ Gustave Monsieur, Madame & Bébé, édition illustrée par Edmond Morin et ornée d’un portrait de l’auteur en frontispice gravé par Léopold Flameng.

Clouzot, 91 ; Monod, I, 3921 ; Talvard & Place, IV, 324, I.B ; Vicaire, III, 295-296.

Première édition illustrée.

Envoi autographe sur la couverture : "A mon vieux camarade Louis David".

Ce denier collabore régulière aux même publication que Gustave Droz et notamment L'Autographe au Salon.

Monsieur, Madame et bébé est un immense succès dès sa parution, on ne compte pas moins de 20 éditions en 1867, l'année suivant l'édition originale, et jusqu'à 116 en 1882. Il s'agit en réalité d'une partie des articles que Droz fait paraître dans La Vie parisienne.

Barbey d'Aurevilly, consacre un long article à l'ouvrage le 20 juin 1866 et encense l'auteur et son récit et particulièrement la dernière partie : Bébé. Il ne manque pas de pointer la sensualité de l'écriture de Droz dans une comparaison avec La Bruyère : "Malgré ses mérites incontestés, je ne crois pas que La Bruyère ait eu jamais celui de lacer un corset à personne et de remettre une épingle en place, tandis que M. Gustave Droz, lui, au contraire, habille, déshabille, et réhabille [sic], épingle et désépingle et ré-épingle avec une incomparable supériorité ! " (Le Nain Jaune, 20 juin 1866, p.2-3).

Très bel exemplaire joliment illustré.