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EULER Leonhard Dioptricae. Pars prima continens librum primum de explicatione principiorum ex quibus constructio tam telescopiorum quam microscopiorum est petenda. Pars 2 continens librum secundum de constructione telescopiorum dioptricorum. Pars 3 continens librum tertium de constructione microscopiorum.

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Petropolis [Saint-Pétersbourg], Impensis Academiae Imperialis Scientiarum, 1769-1771

3 volumes in-4 (242 x 192 mm) de 2 ff.n.ch., 337 pp., 3 planches gravées dépliantes pour le volume I ; 3 ff.n.ch., 583 pp. (mal ch. 592), 3 planches gravées dépliantes pour le volume II ; 4 ff.n.ch., 440 pp. pour le volume III. Demi-basane fauve, dos à nerfs, compartiments ornés de fleurons, plats recouverts de papier vert, tranches rouges (reliure de l’époque).

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L’exemplaire de Lalande

DSB, IV, 467-482 ; DiLaura, 494 ; Daumas. Les Instruments scientifiques, pp. 202-205.

Édition originale.

Important traité d’optique en trois parties publié par Leonhard Euler lors de son deuxième séjour à Saint-Pétersbourg. Le premier volume est consacré à la théorie, le deuxième au télescope, le troisième au microscope. La physique de Newton jouissait alors d’une telle autorité que pendant près de trente ans personne ne discuta ses conclusions. Après avoir effectué plusieurs expériences, Euler publia en 1747 un premier mémoire dans lequel il démontrait géométriquement qu’il était possible de réaliser des objectifs achromatiques. Ses résultats furent critiqués par l’opticien anglais John Dollond, qui lui opposa les expériences de Newton.

“The result of this polemic, in which both parties were partly right and partly wrong, was the creation by Dollond of achromatic telescopes (1757), a turning point in optical technology. For his part, Euler, in his Dioptrica, laid the foundations of the calculation of optical systems” (D.S.B.). Le matériel des observatoires astronomiques fut considérablement amélioré au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

“C’est grâce à l’invention de l’objectif achromatique, par exemple, que l’on put songer à établir le mètre étalon sur la mesure du quart du méridien, ou encore que Claude Chappe put réaliser son télégraphe optique” (cf. Daumas, Histoire de la science, p. 911).

Exemplaire personnel de l’astronome Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande (1732-1807). Directeur de l’Observatoire de Paris de 1769 jusqu’à sa mort, Lalande est surtout célèbre pour ses travaux sur l’orbite de Vénus (1769). On lui doit, entre autres ouvrages, une indispensable Bibliographie astronomique publiée en 1804. Lalande a apposé sa signature à l’encre noire sur le premier contreplat de chaque volume ; au verso de la première garde du tome II, cette note autographe : “il rejette encore les lunettes achromatiques, p. 331”.

Exemplaire grand de marges ; mors et dos frottés avec atteintes aux dorures.

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