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4 parties en un volume in-12 (139 x 78 mm) de 6 ff.n.ch., 661 pp., 10 ff.n.ch. pour la partie I ; 167 pp., 4 ff.n.ch. pour la partie II ; 35 pp. pour la partie III ; 37 ff.ch. partie IV. Maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, dentelle intérieure, deux filets sur les coupes, coiffes guillochées, tranches dorées sur marbrure, étui bordé (Thibaron-Joly).
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Brunet, II, 647 ; Tchemerzine-Scheler, II, 888e, 893 & 894 ; Jean Paul Barbier, Ma bibliothèque poétique, IVe partie, t. II, pp. 78-84 ; pas dans Adams.
Précieuse réunion des œuvres profanes et religieuses de Philippe Desportes.
Il s’agit de l’une des meilleures éditions que l’on ait donnée de ce poète au XVIe siècle, “plus précieuse par ses variantes que par sa seule pièce inédite”, dit Jean Paul Barbier, et que l’on ne trouve que très rarement complète des quatre parties, toutes pourvues d’un titre particulier.
Ces quatre petits volumes furent publiés par Raphaël du Petit Val à Rouen, où Desportes, ancien conseiller et protégé d’Henri III, s’était réfugié après avoir rallié la Ligue. En cette même année 1594, après avoir participé à la défense de la ville contre les armées d’Henri IV, Desportes offrit sa médiation lors des négociations qui aboutirent à la reddition des dernières villes normandes fidèles à la Ligue. Philippe Desportes (1546-1606), fort célèbre et abondamment publié de son vivant – surtout sous le règne d’Henri III –, fut souvent comparé à Ronsard. L’histoire littéraire a remis à sa juste place ce poète charmant, dont on goûte toujours “la simplicité et la clarté du style et de la langue, la facilité, la suavité. Entre la Pléiade et Malherbe, Desportes occupe une place de transition non négligeable” (Jacques Brosse).
Très bel exemplaire, dans une élégante reliure janséniste de Thibaron-Joly.
Du lundi au samedi
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