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In-12 (189 x 125 mm) de 36 pp., frontispice gravé sur bois d’après Gustave Courbet. Demi-toile bleu bradel, couverture imprimée conservé.
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Édition originale.
Cette pièce qui fut représentée pour la première fois à Paris au Théâtre des Folies-Nouvelles le 7 février 1856. Il s’agit de la première publication de l’auteur.
Le Bras noir est librement inspiré du conte “La Main enchantée” de Gérard de Nerval paru en 1832. Le motif de la main, ou ici du bras découpé et agissant par sa propre volonté est commun aux deux œuvres.
Dans Le Bras noir, Pierrot et son rival Scapin, s’affronte en duel pour l’amour de Nini. Pierrot perd un bras, mais arrive à arracher le sien à Scapin. C’est ce bras noir, en bien meilleur état que le sien, qu’il demande au docteur Roïdamos de greffer à son corps. L’opération réussit mais le membre lui cause de nombreux problèmes.
La pièce de Desnoyers est un succès, elle est portée par le célèbre acteur Paul Legrand. A sa suite, Desnoyers décide de fonder un journal éponyme, Le Bras noir, qui en décembre 1858, change de nom pour devenir Polichinelle. Pour son journal, Desnoyers s’entoure de toute la sphère dramaturgique du XIXe siècle et notamment Théodore de Banville ou encore Dupont et Mathieu.
L’ouvrage est ornée d’un frontispice d’après une œuvre de Courbet. Originellement cette dernière servait à l’affiche pour la représentation de la pantomime de Desnoyers. On y voit Pierrot se protéger avec son seul bras restant de la vision macabre et disproportionnés du bras noir de Scapin. La composition semble plaire à Courbet, il reprend la pose de Pierrot pour une autre œuvre peinte l’année d’après: Portrait de Louis Gueymard en Robert le Diable. Par ailleurs, c’est par l’intermédiaire de Desnoyers que Courbet fait la connaissance de Gueymard.
Exemplaire avec couverture conservées, rousseurs.
Du lundi au samedi
10h – 13h et 14h30 – 19h
(18h les lundi et samedi)
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