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In-8 (202 x 132 mm ) de 31 pp. Broché.
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Rare tiré à part de L’Égypte sous les Pharaons, le premier ouvrage d’égyptologie publié par Champollion le jeune à 21 ans.
“Dès 1808, il avait mis en évidence l’existence des ligatures dans les signes cursifs. Le 7 août 1810, devant l’Académie des arts et des sciences de Grenoble, il signale que les hiéroglyphes, pour transcrire des noms grecs, doivent nécessairement produire des sons. En 1814, dans L’Égypte sous les Pharaons, se fondant sur l’examen de la structure des mots autochtones en copte (il existe également des mots grécoptes, dans une moindre proportion), qui possèdent de rares voyelles, il inférait que l’égyptien présentait des caractéristiques similaires et présumait que les « Égyptiens négligeaient beaucoup les voyelles et très souvent ne les écrivaient pas ». En mai 1821, dans un mémoire publié avant de quitter Grenoble, il établit que l’écriture hiératique simplifie l’écriture hiéroglyphique, quoiqu’il eût pensé, d’après un écrit publié en 1812, et ce contre l’opinion, que l’écriture hiératique « n'[était] point alphabétique », c’est-à-dire qu’elle ne rappelait pas des signes de la langue parlée” (Institut national de l’histoire de l’art).
Bon exemplaire, portant la mention manuscrite “par M Champollion le jeune” sur le faux-titre.
Petite trace de moisissure aux deux dernières pages avec transposition de quelques lettres d’un feuillet sur l’autre.
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