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Grand in-folio ( 552 x 420 mm) de IX, 20 pp., 20 planches numérotées, tirées en chromolithographie. Demi-veau rouge à coins, titre doré au plat supérieur, dos à nefs orné (reliure de l’époque).
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Édition originale.
Dans sa note au lecteur, Giulio di Petra indique que ce texte, rédigé par l’architecte Edoardo Cerillo, est illustré de planches basées sur le travail du célèbre archéologue français Raoul-Rochette (1789-1854). Paru en 1886, ce recueil introduit par les éloges de Giulio de Petra, trouve une place de première importance parmi les ouvrages de son époque.
Pour la première fois depuis leur découverte, les parois peintes découvert à Pompéi sont considérées dans leur ensemble, sans que l’attention ne soit exclusivement centrée sur les cadres figurés qui étaient jusqu’alors étudiés hors de leur contexte et considérés comme des représentations autonomes. C’est ainsi que les vingt parois présentées sont traitées de façon analytique et le décor architectural trouve sa juste place avec les représentations figurées. Les peintures nous sont présentées en vingt chromolithographies légendées avec le nom de la maison dans laquelle elles ont été découvertes.
Ces reproductions, réalisées par Vincenzo Loria, montrent une richesse chromatique rare pour les éditions de l’époque et représentent, pour nous, aujourd’hui, une source importante d’informations. Chaque planche est accompagnée par un riche commentaire en français et en italien, de la main de l’architecte-ingénieur Edoardo Cerillo, traduit par Giulio Cottau. Le regard technique porté par Cerillo s’exprime dans la savante maîtrise des détails architecturaux qui donnent des clefs de lecture à l’observateur. Parmi les peintures qui ont été laissées in situ, la planche III reproduit le mur oriental de l’un des deux tablinums de la maison de La fontana piccola (VI 7, 23-24).
Fouillée entre 1826 et 1827, cette maison était en travaux au moment de l’éruption du Vésuve en 79 de notre ère. La composition architectonique choisie par D’Amelio, témoin remarquable du IVe style pompéien, est réalisée après le séisme de 62/63 de notre ère dont les secousses n’avaient pas épargné cette domus. Organisée en trois champs superposés, cette décoration, reproduit le schéma même du tablinum flanqué par deux passages latéraux là où, dans la réalité, le manque d’espace n’avait pas permis une telle solution architectonique, comme le souligne Edoardo Cirillo. Dans ce jeu de renvoi, la réalité de la planimétrie de la maison se complète avec la peinture dont seule une vision d’ensemble en permet la compréhension complète.
Les vingt planches, dessinées par Vincenzo Lorai (1850-1939), montrent notamment : la Maison de la Princesse Marguerite; la Maison de Vedius Siricus ; la Maison de la petite fontaine en mosaïque ; la Maison d’Arianne ou des chapiteaux colorés ; la Maison d’Arianne abandonnée ; la Maison de Marc Lucrèce ; la Maison de la paroi noire ; la Maison du poète tragique ; la Maison de Castor et Pollux ; la Maison d’Orphée ; le Panthéon ; la Maison du notaire ; la Maison de Salluste ; la Maison d’Apollon ; la Maison de Vedius Siricus ; la Maison de la Reine d’Italie ; la Maison d’Elpidius Sabinus; la Maison d’Adonis ; la Maison du Decumanus Maior ; les Thermes Stabianes.
Rousseurs éparses, petites éraflures à la reliure, sinon bon exemplaire complet.
Du lundi au samedi
10h – 13h et 14h30 – 19h
(18h les lundi et samedi)
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