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CALLOT Jacques Vita Beatae Mariae Virginis Matris Dei. Emblematibus delineatae. Vie de la bien-heureuse vierge Marie mère de Dieu. Représentée par figures emblématiques, designées & gravées par Jacques Callot. [Suivie de :] Lux Claustri. La lumière du cloistre. représentées par figures emblématiques dessignéss & gravées par Jacques Callot.

VENDU

Paris, François Langlois dict Chartres, 1646

2 ouvrages en 1 volume petit in-4 (208 x 138 mm). Vita Beatae : de 5 ff.n.ch. (1 f. de titre, 2 ff. de dédicace à la Vierge en latin et en français, 1 f. Ode à la vierge, 1 f. avec le titre orné d’une figure ornée et signée : F.L.D.II Ciartres excudit. Callot fec), 26 ff.ch. ornés chacun d’une gravure emblématique dont la première est signée dans la plaque “Jac. Callot fe”. Lux Claustri : 2 ff.n.ch., 27 ff.ch. ornés chacun d’une gravure emblématique dont la première est signée dans la plaque “Il. Ciatres ex. Cum Privil. Jac Callot Fe.”, la seconde est signée dans la plaque “Jac. Callot fe.” Veau écaille, double filet doré d’encadrement, dos à nerfs orné, tranches jaspées (reliure de l’époque).

Catégories:
5000,00 

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L’exemplaire de Bure

Landwehr, Roman, 197 (pour Vita, indique une édition sans date ; les gravures correspondent exactement à la description donnée) & Landwehr, Roman, 199 ; Lugt, 599-625 (Lux Claustri) & 626-652 (Vita).

Beau recueil de deux suites importantes de Jacques Callot (1592-1635) avec les gravures dans leur état définitif (avec la numération).

Ces deux suites ont souvent été commercialisées ensemble comme l’indique Lugt dans sa note pour La Vie de la mère de dieu : “Série de 27 pièces, dont un titre et 26 emblèmes, qui a peut-être été vendue en Lorraine sous forme d’une petite plaquette comme la suite précédente de Lux Claustri… De même que pour cette série [Vie de la mère de dieu], on ignore pour qui Callot a exécuté les estampes du Lux Claustri. La technique de cette dernière série est régulière, elle est tout entière au vernis dure” (Lugt).

Chaque suite est tirée aux rectos seulement sur un papier au filigrane d’une tourelle (voir Lugt, filigranes, 54). Les feuilles portent une inscription en latin, suivie de la traduction française. Au-dessous de l’estampe sont placés deux vers latins, suivies de quatre vers français “qui, sans être une traduction exacte, donnent le sens des vers latins” (Lugt).

Belles œuvres de maturité, dont les premiers tirages furent réalisés vers 1628/30.

Belle provenance

Cet exemplaire provient de la collection de Jean-Jacques de Bure. Il porte sa note autographe sur la première garde « Collationné, complet le 9 décembre 1797, j.j. de Bure fils aîné. » Il figure dans la vente de Marie-Jacques de Bure (vente à Paris, mars 1849) où il est décrit sous le lot 392.

Frotté, quelques usures aux mors et aux coins.

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