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BOYSSIERES Jean de Les Oeuvres sainctes.

VENDU

Lyon, par Thibaud Ancelin et se vendent au palais, 1581

In-16 (112 x 73 mm) de 48 ff.n.ch., 279 pp., 4 ff.n.ch. (dont le dernier blanc). Veau marbré, dos à nerfs orné, tranches jaspées (reliure du XVIIIe siècle).

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8500,00 

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Aucun exemplaire institutionnel répertorié

Manque à toutes la bibliographies consultées (Adams, BM, BnF, Hollis, worldcat, USTC, etc.).

Édition originale, rarissime. 

La collection Barbier-Müller contenait seulement 3 titres de cet auteur, né à Clermont-Ferrand, notamment les Premières œuvres amoureuses (Paris, Montreuil & Tabert, 1578), Les Secondes œuvres poétiques (Paris, Poupy, 1578), ainsi que L’Arioste (Lyon, Ancelin, 1580). Le dernier volume de cette trilogie, intitulé Troisièmes œuvres (Lyon, Ancelin, 1579) y est décrit brièvement mais manquait à la collection.

La vie de Jean de Boyssières est peu connue, mais le catalogue Barbier-Müller (IV:1, no. 50-52) donne des indications bien précises. “Jean de Boyssières ou de Boissières (il préférait la première orthographe, mais il a aussi laissé imprimer ‘Boessieres’) était né à Clermont-Ferrand en février 1555. Il était le fils de Guillaume de Boyssières et der Michelle de Loys.. Il nous indique lui-même la date exacte de sa naissance. De même il nous a pas laissé ignorer qu’il servait le duc d’Anjou, frère d’Henri III, pompeusement célébré dans plusieurs pièces de circonstance qu’un louable souci de variété fait alterner avec des poèmes amoureux décrochés à une certaine Sylvie. Il fut soldat et participa certainement à des opérations militaires sous les ordres de Monsieur”.

Barbier-Müller note que “1582 voyait le poète prendre le tournant de la poésie chrétienne, avec Les Oeuvres spirituelles. Selon Grente notre poète serait mort en 1584, Barbier-Müller ignore sa date de décès. Après avoir participé à la prise d’Issoire, “place-forte protestante tombée le 12 juin 1577 le poète-soldat consacra plusieurs pièces à ce fait d’armes…. Après un voyage dans le Piémont en 1580, il semble s’être installé Lyon pour un temps, confiant alors ses œuvres à l’imprimeur Thibaud Ancelin” (Barbier-Müller, Mignonne allons voir, no. 71).

L’ouvrage s’ouvre avec un titre imprimé dans un encadrement gravé sur bois, suivie de l’élégie à l’archevêque de Lyon. Suivent des odes et sonnets par de Boissières, par Ancelin et par Corrier. 

A l’introduction à l’enseignement sur la préparation requise avant l’oraison suit le corps de l’ouvrage, avec notamment : Les prières pour dire chacun jour ; Les Prières pour recevoir le saint sacrement ; Prières diverses ; Cantiques ; Sonets à Dieu ; Sonets à la vierge Marie ; Dix psalmes de David ; Histoire de Susanne ; La Passion de Jésus Christ

Le dernier feuillet blanc du cahier final contient un sonnet manuscrit de 3 strophes (quatrains) intitulé : Sur l’âme convertie du pöete de Boyssières. Il est signé aux initiales BD suivies de la date de 1584. Nous n’avons pas pu identifier le nom de l’auteur se cachant derrière ces initiales.

Mors partiellement fendus, sinon très bel exemplaire de cette rarissime édition.

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