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BIET Antoine Voyage de la France équinoxiale en L’Isle de Cayenne, entrepris par les François en l’année 1652. Divisé en trois livres.

VENDU

Paris, François Clouzier, 1664

In-4 (238 x 177 mm) de 12 ff.n.ch., 433 pp. Veau écaille, dos à nerfs orné, tranches jaspées (reliure de l’époque).

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3500,00 

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Alden-Landis, 664/15 ; JCB, III, 106-107 ; Sabin, 5269 ; Leclerc, 1516 ; Maggs, IV, 115 ; Boucher de La Richarderie, VI, 253.

Édition originale.

Antoine Biet, curé de Sainte Geneviève de Senlis, accompagnait comme aumônier les 500 ou 600 colons et aventuriers que Royville emmena avec lui en Guyane. Le sieur de Royville fut, avec l’abbé Marivault, théologien à la Sorbonne, l’un des fondateurs de la Compagnie de l’Amérique. C’est en qualité de capitaine qu’il partit en mer sous de mauvaises auspices : l’abbé Marivault se noya en montant à bord à Honfleur. De Royville, fut, quant à lui, tués lors d’une révolte pendant la traversée et son corps fut jeté à la mer.

“The colony began to disintegrate even prior to landing at Cayenne. During the crossing from France, Le Roux de Royville was murdered and his body thrown overboard. Unfortunately, that episode was just the beginning of the tensions and conflict that become rife within the colony, as well as between the settlers and the native Galibí. When it became known that the Compagnie de l’Amerique did not, in fact, have royal backing, the Compagnie went bankrupt and the colony disintegrated. Two lawsuits were filed: one by Royville’s family and the other by Nicolas Papin, one of the investors” (Taylor & Francis online sur l’article de Gayle K. Brunelle : The Assassination of the Sieur de Royville and the debacle of the Compagnie de l’Amérique Équinoxial, 1651-1654).

Aucune autre relation que celle de Biet ne donne autant de détails sur les indigènes de ce pays. Il les dépeint dans toute leur simplicité primitive. L’ouvrage est divisé en trois parties, la première traite de l’établissement de la colonie et du voyage jusqu’à Cayenne, la deuxième du séjour des colons, et la troisième “traite du temperament du païs, de la fertilité de sa terre, & des moeurs & façons de faire des sauvages de cette contrée”. L’ensemble est suivi par un dictionnaire de leur langue qui occupe les pages 399 à 432. Rédigé avec soin il est précédé de remarques utiles sur la langue commune aux Galibis et à tous les habitants de la côte. C’est le tout premier lexique connu de la langue Galibi.

“This is the narrative of Father Biet, one of the priests who accompanied the Royville expedition for the settlement of Guiana in 1652” (JCB).

“Aucune relation ne donne autant de lumières que celle de Biet sur les naturels de la Guyane ; il les a dépeints dans toute leur simplicité primitive. Le vocabulaire de leur langue est fait avec soin, et est précédé d remarques utiles sur la langue commune aux Galibis et à leurs habitans de la côte” (Boucher).

Ce volume rare et recherché a été réimprimé en 1836. Deux ou trois feuillets avec défaut au papier sans atteinte à la lecture ; mors et coins anciennement restaurés.

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