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[BEDOS DE CELLES – DUHAMEL DU MONCEAU – JARS – REAUMUR, etc.] DESCRIPTION DES ARTS ET METIERS. Fait ou approuvés par MM. de l’Académie des Sciences.

VENDU

Paris, Académie Royale des Sciences, 1761-1788

121 sections en 23 volumes in-folio (ca. 422 x 270 mm) illustré de 1887 planches gravées. Demi-basane brune, dos lisse (reliure moderne).

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75000,00 

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Rarissime série complète

Brunet, II, 618; En français dans le texte, 155.

Première édition de la première description encyclopédique des Arts et Métiers de France. Elle précède et préfigure la grande Encyclopédie de Diderot; elle est infiniment plus rare que cette dernière.

Mise en chantier à la fin du XVIIe siècle par quatre académiciens – l’abbé Bignon, des Billettes, le père Truchet et Jaugeon – et dirigée par Réaumur de 1709 à sa mort en 1757, la Description des arts et métiers ne fut publiée qu’à partir de 1761 par Duhamel du Monceau. Elle comprend en tout 80 titres dont 18 signés par Duhamel lui-même, les autres par Réaumur, La Lande, Courtivon, Fourcroy, l’abbé Nollet, Bedos de Celles, etc.

Ces volumes publiés sous le titre d’Art d’un métier spécifique (art du tonnelier, du facteur d’orgues ou du tanneur, etc.) se vendaient séparément, d’où la quasi-impossibilité de trouver une réunion complète de tous les titres.

Conformément au vÅ“u des quatre premiers promoteurs de la Description des arts et métiers, les planches devaient être claires et pédagogiques. Elles étaient si réussies que les éditeurs de l’Encyclopédie de Diderot les copièrent: entre les deux publications « le rapport entre les planches, tant pour le contenu que pour la présentation [fut] tel qu’il [fut] à la base de l’affaire dite des « plagiats ». Cette dernière opposa l’Académie royale des sciences aux Libraires-Associés, qui [eurent] l’obligation de faire graver de nouvelles planches, différentes de celles de la Description » (Tous les savoirs du monde, BnF, 1996, p. 384).

Remarquable ensemble.

Description détaillée  :

Les Descriptions des Arts et Métiers, publiées par l’Académie Royale des Sciences de Paris en 1761-1788, présentent un tableau scientifique des procédés industriels utilisés en France au cours du XVIIIe siècle. Elles se voulaient encyclopédiques, mais pas dans leur forme. Parce qu’aucune enquête similaire n’a été menée dans aucun autre pays à une date aussi précoce, et parce que les Descriptions ont été publiées à la veille de la « révolution industrielle », décrivant donc les maxima de compétences atteints à la fin d’une période sociale donnée, l’âge de l’artisan, les Descriptions des Arts et Métiers sont largement considérées comme un témoignage des plus précieux.

Cependant, si ces Descriptions des arts et métiers ont manifestement exercé une grande influence sur l’Europe occidentale de l’époque, elles ont également été éclipsées, sans le mériter, par l’Enclyclopédie de Diderot (1751-1780), par les événements de la Révolution française et par le développement ultérieur de nouvelles techniques industrielles au cours de la révolution industrielle.

Cette série est tout aussi remarquable, car elle constitue un exemple exceptionnel du niveau élevé atteint par les imprimeurs, graveurs et éditeurs français à cette époque.

La nature des Descriptions

Une monographie se compose généralement d’une partie décrivant les différentes matières premières utilisées, d’une partie décrivant le matériel utilisé et d’une partie décrivant toutes les étapes que les ouvriers doivent effectuer pour réaliser le produit en question.

Chaque description se veut réaliste et pratique : la dernière partie d’une monographie est illustrée de gravures représentant les outils, les ateliers et les artisans effectuant les différentes opérations. A côté d’annexes recensant le vocabulaire du métier en question, on trouve des références aux marchés possibles pour les produits finis et à l’histoire des arts.

L’ensemble, qui couvre une grande partie de l’activité industrielle française de l’époque, reflète l’importance économique des différents métiers par le nombre de pages consacrées à leur description. La charbonnerie, le facteur d’orgue et la métallurgie sont ainsi largement étudiées, de même que la menuiserie (1.300 pages et 400 planches). A l’inverse, la chapellerie, la fabrication du savon, la production de bougies et l’art du barbier occupent moins de place. Très rarement, certaines études dépassent le cadre général de la série – la description des arts et métiers : une brève monographie présente une nouvelle variété de microscope, une autre traite d’une méthode de mise à l’échelle des instruments mathématiques et astronomiques, et le Traité général des poissons de Duhamel du Monceau (l’un des plus célèbres contributeurs de la collection), qui, bien que faisant partie intégrante de la série, était souvent vendu séparément, contient une grande partie de la zoologie ainsi qu’une description des techniques de pêche. En 1788, l’Académie des sciences avait sans aucun doute atteint son objectif : la publication totale comprend près de 13.500 pages de texte et 1.887 planches.

Parmi les participants aux Descriptions figurent un grand nombre de personnalités du XVIIIe siècle français. Aux côtés des deux contributeurs les plus actifs et les plus influents, MM. de Réaumur et Duhamel du Monceau, on trouve Gabriel Jars, connu pour ses Voyages métallurgiques, les astronomes distingués Joseph Jérôme Le Français de La Lande et Pierre-Charles Le Monnier, le mathématicien Charles Romme, le chimiste Paul-Jacques Malouin, l’un des premiers « Encyclopédistes », le médecin Jean-François-Clément Morand, et Roland de la Platière, ministre de l’Intérieur au début de la Révolution française et époux de la célèbre Madame Roland. L’Académie a également choisi de faire appel à des collaborateurs étrangers, les Suédois Fredrik Henrik Chapman et Emmanuel Swedenborg : Le traité de Chapman sur la construction navale, publié à Stockholm en 1775, a été traduit et publié dans son intégralité, ainsi que des extraits du traité de Swedenborg sur le fer.

Origine de la série :

Le premier pas vers l’établissement des Descriptions des Arts et Métiers a été fait en 1666 par l’homme d’État économique français Jean-Baptiste Colbert lorsqu’il a créé l’Académie Royale des Sciences, donnant ainsi une organisation formelle aux réunions que des savants tels que Descartes, Gassendi, Blaise et Étienne Pascal tenaient dans des maisons privées au cours du 17e siècle.

L’Académie, alors essentiellement composée de mathématiciens et de physiciens, ne s’intéresse guère aux sciences appliquées, malgré la suggestion, restée sans suite, de l’un de ses membres, l’astronome Auzout, de créer une commission destinée à inspecter les ouvriers français. De même, Colbert suggère en 1675 à l’Académie de travailler, selon la volonté du roi, à un traité de mécanique où la théorie et la pratique seraient appliquées avec clarté ». L’intervention de Colbert n’aboutit pas à des résultats significatifs et son successeur, Louvois, n’eut pas plus de succès. Cette situation peut s’expliquer par le déclin de l’Académie dans les dernières décennies du siècle (abandon du laboratoire, manque d’assiduité des membres) ou par la révocation de l’édit de Nantes qui est à l’origine de la fuite de deux des membres les plus éminents de l’institution, Huyghens et Romme.

La renaissance de l’Académie, et celle du projet de scribe de l’artisanat français, est portée par le puissant abbé Bignon, grâce auquel une constitution, promulguée par le Roi, est élaborée. L’institution bénéficie également d’un soutien financier plus important.

Dans une certaine mesure, la charte de l’Académie reprenait l’idée exprimée précédemment par Colbert : parmi les pensionnaires, vingt au total, trois au moins devaient être des « mécaniciens », et parmi les associés, deux devaient être des hommes « appliquant aux mécaniques ». Les académiciens sont invités à faire des recherches qui pourraient être utiles dans le domaine de l’artisanat et à examiner toutes les machines pour lesquelles des brevets sont demandés au Roi : ils doivent certifier si ces machines sont utiles et les inventeurs des appareils approuvés doivent laisser des modèles à l’Académie.

La nouvelle orientation de l’intérêt de l’Académie se manifeste presque immédiatement : Jaugeon et des Billettes, et plus tard M. de Réaumur, publient des études sur des sujets aussi divers que la fabrication des épingles, des perles artificielles ou des mines de fer.

M. de Réaumur, premier véritable éditeur ou entrepreneur des Descriptions des Arts et Metiers, en charge de l’ensemble du programme dès 1706, est l’une des trois figures principalement associées à la série. Le premier est l’abbé Bignon qui a parrainé et tracé le plan à la fin du XVIIe siècle, et le second est Réaumur, son protégé.

Né en 1683, Réaumur fait ses études chez les Jésuites à Poitiers, montre déjà un penchant pour les mathématiques et la physique et s’installe à Paris à l’âge de 20 ans. Cinq ans plus tard, il est élu membre de l’Académie et commence aussitôt à rédiger une série de mémoires. On se souvient de lui pour sa grande influence dans les domaines des sciences appliquées et des sciences naturelles. Ses recherches ont abouti à la création de nouvelles manufactures et à la renaissance d’industries négligées. Dans le domaine des sciences appliquées, sa grande contribution a été L’Art de convertir le fer forgé en acier et L’Art d’adoucir le fer fondu.

Les contributions de Réaumur aux Descriptions des Arts et Metiers semblent modestes par rapport à ses publications : sa tâche semble en effet avoir été de rassembler les matériaux et de préparer le terrain, tâche qu’il a accomplie avec zèle si l’on en croit l’« avertissement général » du premier volume (publié en 1761) de la série qui lui rend hommage. De même, au début des différents volumes de la série, les auteurs reconnaissent fréquemment leur dette à l’égard de Réaumur. La mort de Réaumur en 1757 rendit nécessaire un nouveau départ.

La deuxième étape : Duhamel du Monceau

A la mort de Réaumur, le risque de voir le matériel accumulé dans les Descriptions rendu inutilisable par la publication des premiers volumes de l’Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers de Diderot et d’Alembert, incita les académiciens à reprendre leurs travaux à un rythme plus soutenu. C’est ainsi que le 15 juillet 1757, les papiers trouvés chez Réaumur sont répartis entre 20 membres de l’Académie chargés de décider lesquels sont immédiatement publiables, de compléter les documents lorsque l’art en question a été entre-temps perfectionné, et d’entreprendre de nouvelles recherches.

Aucun directeur n’a été officiellement désigné, mais Henri Duhamel du Monceau semble en avoir été le principal animateur, puisqu’il est probablement l’auteur de la première unité de la séquence, l’Art du charbonnier, publiée en 1761. Il est aussi probablement l’auteur de l’Avertissement général qui sert à la fois de préface au volume et détaille les objectifs futurs de l’Académie. On pense qu’il est l’auteur de la plus grande quantité d’études particulières, une vingtaine, allant de l’Art du charbonnier au Traité général des pesches dont la dernière partie parut l’année de sa mort.

Contrairement à Réaumur, Duhamel du Monceau n’a jamais eu l’intérêt pour les mathématiques et les sciences pures de son illustre prédécesseur. Il est plus pratique : la quasi-totalité des 60 papiers qu’il soumet à l’Académie explore le domaine de la chimie appliquée, de la botanique ou de la mécanique. Ces travaux vont d’un mémoire sur le sel (1737) à un autre sur les forges de Bretagne (1780).

Les intérêts scientifiques de Duhamel du Monceau étaient vastes : dans le domaine de l’artisanat, il a étudié la fabrication des bougies, le raffinage du sucre, l’art de la serrurerie, et, bien qu’il soit souvent loué pour son traité sur les poissons, on se souvient plus probablement de lui pour ses études dans le domaine de l’agriculture et du domaine connexe de la sylviculture. Son Traité pratique de la sylviculture et ses Eléments d’agriculture ont été traduits en allemand, en anglais et en espagnol. anglais et espagnol. En fait, Duhamel du Monceau est encore considéré aujourd’hui comme ayant largement contribué à l’amélioration de l’agriculture au dix-huitième siècle : T. H. Marshall, dans un article publié dans l’Economic history review (1929-30) intitulé « Jethro Tull’s New Husbandry » fait l’éloge de l’auteur du Traité de la culture des terres suivant les principes de M. Tull : « Ce titre était généreux, car l’ouvrage était en grande partie original… Duhamel n’a pas avalé Tull tout cru, il a rejeté beaucoup de choses et il a eu la sagesse de le dire, avec emphase ».

Condorcet, dans l’éloge funèbre qu’il composa à la mort de Duhamel du Monceau en 1782, décrivit le changement d’orientation des hommes de génie qui dirigeait plus particulièrement les sciences vers le service public et déclara que nul autre que Duhamel du Monceau n’avait contribué à ce changement.

Les descriptions elles-mêmes :

Le courage dont a fait preuve l’Académie en s’attelant à la tâche d’organiser les descriptions, et la nouveauté du travail lui-même, ne sont nulle part discutés. Les seules publications antérieures qui ressemblaient à la série étaient de simples livres d’images comme la Panoplia de Schopper, publiée à Francfort en 1568. De même, en Angleterre, le Lexicon technicum de John Harris (1704-1710) ne contient presque rien sur les processus techniques de production. Le projet de la Royal Society of London, à la fin des années 1760, de publier des « histories » (c’est-à-dire des descriptions) de procédés industriels fut de courte durée et resta infructueux : les productions anglaises étaient le résultat d’enquêtes ou de recherches individuelles, et non celui d’une action collective organisée comme c’était le cas pour les françaises, et couvraient d’ailleurs beaucoup moins de terrain que les Descriptions.
Les travaux de l’Académie, fondés sur les pratiques observées dans la production réelle, ne visent que le bien public et surtout celui des praticiens de l’art et de l’artisanat. Les savants espéraient pouvoir contribuer à la solution des difficultés techniques qui avaient bloqué le progrès de certaines industries, et aider à la transmission des améliorations d’une branche de fabrication à l’autre. Les contributions de simples praticiens de divers arts et métiers ont donc été sollicitées par l’Académie pour la rédaction des monographies.

Il était en effet indispensable de recueillir des descriptions précises sur les pratiques artisanales alors en vogue, compte tenu de l’obscurité qui entourait les arts et métiers à cette époque. Comme l’explique M. de La Lande dans l’Avertissement général de l’Académie publié au début de la parution de la série, cette obscurité était en grande partie le fait des ouvriers eux-mêmes, qui, soucieux de garder les secrets de leurs arts, entravaient les progrès de leur industrie. Les académiciens vont donc s’efforcer de dissiper cette obscurité secrète et d’accroître la communication entre la science et l’industrie afin de briser de nombreuses vieilles pratiques industrielles traditionnelles mais totalement dépourvues de science.

La valeur de la série

200 ans après leur publication, la quantité de détails contenus dans les monographies de l’Académie est sans doute stupéfiante. A cet égard, les Descriptions ont un avantage considérable sur leur plus proche concurrent, l’Encyclopédie de Diderot qui comportait des descriptions et des planches illustrant les arts et métiers : la suite de cette dernière est souvent beaucoup plus restreinte que celle des Descriptions (11 pages contre 150 ou 1 page contre 68 pour des métiers particuliers). Il est également intéressant de noter le nombre de références aux Descriptions faites par M. Panckoucke lors de l’impression de l’Encyclopédie : lorsqu’il ne cite pas directement les monographies de l’Académie, il en informe le lecteur en imprimant une mention telle que : « nous devons à M. le Comte de Milly une excellente description de l’art de faire la porcelaine ; c’est à ce savant que nous emprunterons tout ce que nous dirons sur cet art ». Cependant, les planches du Supplément donnent un exemple de l’emprunt le plus flagrant, mais non avoué.

Les rédacteurs de l’Encyclopédie reconnaissent aussi clairement la valeur des académiciens qu’ils invitent souvent à collaborer avec eux : c’est le cas de Paul-Jacques Malouin et de Pierre-Charles Le Monnier par exemple.

En outre, la qualité des descriptions est suggérée par l’importance des traductions et des réimpressions de monographies séparées : l’article le plus durable à cet égard doit être L’art du facteur d’orgues de Bedos de Celles, dont l’importance a été réalisée dans les pays étrangers presque immédiatement. La première publication étrangère suscitée par l’Å“uvre de Bedos de Celles est la Kunst des Orgelbaues, theoretisch und praktisch beschrieben de Johann Samuel Halle, professeur d’histoire au Corps royal prussien des cadets de Berlin, qui paraît en 1779. Il est également intéressant de noter que, outre les publications étrangères, L’art du facteur d’orgues a été réédité en France en 1849 et en 1903 grâce à la Librairie Encyclopédique de Roret qui a édité le Nouveau manuel complet du facteur d’orgues, contenant l’orgue de Dom Bedos et tous les progrès et perfectionnements de la facture jusqu’à ce jour etc… de Marie-Pierre Hamel : « de tous les ouvrages écrits sur la facture d’orgue, celui de Dom Bedos tient sans contredit la première place ». De plus, en raison de la clarté et de la rareté de l’ouvrage « qui n’est plus à faire dans le commerce », Hamel a décidé de ne pas le réviser et de le reproduire « presque littéralement ».

Enfin, les Descriptions devaient influencer la publication d’un nombre considérable d’ouvrages présentant l’art de produire une chose ou une autre. Le vaste Dictionnaire des arts et des sciences de George Gregory a été imprimé en Angleterre et aux États-Unis, respectivement en 1806 et en 1815-16. Les Allemands semblent toutefois être les plus enthousiastes ; le Neuer Schauplatz der Künste und Handwerke, qui compte 289 volumes, a été publié entre 1817 et 1869. Dans ces ouvrages, les Allemands tentent de réaliser pour cette période du XIXe siècle ce que les Français avaient envisagé un siècle plus tôt et commencé à publier un demi-siècle plus tôt.

La fin de ‘entreprise

L’effort de Description des arts et métiers de la France du XVIIIe siècle s’essouffle au sein de l’Académie à la fin des années 1770. Seuls cinq nouveaux titres furent imprimés entre 1780 et 1788, date du dernier numéro officiel des Descriptions.

On pense que le ralentissement du rythme de l’Académie est dû, premièrement, au fait que les académiciens ont peut-être perdu courage en constatant que l’impression élégante de leurs publications les rendait trop chères pour une large vente, deuxièmement, à la mort, en 1782, de l’académicien le plus productif, Duhamel du Monceau, et troisièmement, aux temps troublés qui ont précédé la Révolution. En effet, l’Académie est supprimée en 1793, en même temps que toutes les académies françaises. Les membres de l’Institut national des sciences et des arts, qui fut créé à sa place en 1795, songèrent un temps à reprendre le projet de Description des arts et métiers, mais il n’en fut rien.

Les volumes des Descriptions des Arts et Métiers restent néanmoins un monument aux gentilshommes de l’Académie Royale des Sciences et à une époque de la France où les arts et les métiers étaient bien considérés. Ces volumes restent également une source d’information pour l’étudiant de l’industrie française du XVIIIe siècle et de l’historique des techniques de fabrication actuelles, que ce soit en France ou dans d’autres pays. Nulle part ailleurs nous ne trouvons des descriptions de procédés techniques et d’artisanat d’une telle ampleur combinées à des éléments de caractère plus spécialisé, tels que des notes sur le commerce de l’époque dans des marchandises particulières ou des définitions de termes utilisés dans les différents métiers français de l’époque.

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