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ASSOUCY Charles Coypeau d’ Les Avantures d’Italie de M. d’Assoucy.

VENDU

Paris, de l’imprimerie d’Antoine de Rafflé, 1677

In-12 (132 x 75 mm) de 16 ff.n.ch, 432 pp. Veau blond, triple filet d’encadrement sur les plats, dos lisse, pièce de titre en maroquin, roulette intérieure, tranches rouges (reliure du XVIIIe siècle).

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400,00 

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Cioranescu, I, 8593 ; Tchémerzine-Scheler, I, 147; Brunet, I, 531.

Édition originale. 

Charles Coypeau d’Assoucy (1605-1677), poète et compositeur burlesque, fut raillé par Chapelle et Bachaumont qui moquent son homosexualité. D’Assoucy répond à l’injure en écrivant dans d’autres de ses Aventures que Chapelle fut son amant (” il me cedoit fort librement la moitié de son lit. C’est pourquoy, après avoir eu de si longue preuve de la qualité de mes désirs et m’avoir bien daigné honorer plusieurs fois de sa couche”). 

Il aurait également été l’amant de Cyrano de Bergerac (Jean-Luc Hennig, Dassoucy et les garçons, Paris, Fayard, 2011).  En raisons de ses mœurs, D’Assoucy est arrêté en 1655 à Montpellier.

Il fut très proche de Molière. Ce dernier aurait écrit le premier couplet d’une chanson se trouvant pages 99 à 101 de cet ouvrage (Tchémerzine-Scheler) : “Loin de moi, loin de moi tristesse, Sanglots larmes soupirs, Je revoie la princesse Qui fait tous mes désirs, O célestes plaisirs, Doux transports d’allégresse ! Viens mort quand tu voudras, Me donner le trépas J’ai revu ma Princesse. Finissez finissez les larmes, Sanglots, plaintes & pleurs, J’ai revu tous ses charmes, Finissez mes douleurs, O célestes douceurs ! Plus d’ennuis, plus d’alarmes, Viens mort quand tu voudras, Me donner le trépas, J’ai revu tous ses charmes”. 

Charmant exemplaire bien que court de marges.

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