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ARETINO Pietro Capricciosi & piacevoli ragionamenti di M. Pietro Aretino… Nuova Editione. Con certe postille, che spianano e dichiarano evidentemente i luoghi & le parole più oscure, & più difficili dell’opera. [Suivi de :] La Puttana errante overo dialogo, di Madalena è Giulia, di M. P. Aretino.

VENDU

Stampati in Cosmopoli, 1660

2 parties en un volume in-8 (151 x 91 mm) de 541 pp. et 1 f. blanc pour la première partie ; 38 pp. pour la seconde. Maroquin rouge, dos lisse, compartiments ornés de fleurons et petits fers, pièce de titre de maroquin vert, large dentelle aux petits fers en encadrement sur les plats, gardes et contregardes de papier vergé bleu, dentelle intérieure, filet sur les coupes, coiffes guillochées, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle), conservé dans un étui-boîte en maroquin vert de la même époque.

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Brunet, I, 412 : “la plus belle et la plus recherchée” ; Gamba, p. 367 ; Gay & Lemonnier, 471.

La plus belle édition ancienne des Ragionamenti.

Publiée à Amsterdam par les Elsevier, elle existe en deux tirages presque identiques : celui-ci est le premier, et comporte les remarques signalées par Brunet. Les Ragionamenti (1536-56) rassemblent quelques-uns des plus célèbres ouvrages satiriques et licencieux de Pietro Aretino (1492-1556).

Ces dialogues mettant en scène une prostituée et ses divers interlocuteurs tournent en dérision la société, la cour de Rome, les sacrements religieux, les vœux monastiques, le mariage… Le célèbre opuscule intitulé La Puttana errante, publié pour la première fois en 1530, est dû à la plume du vénitien Lorenzo Venier. Il s’agit d’une satire pittoresque et crue au cours de laquelle une courtisane vénitienne se voit forcée d’accorder ses faveurs à vingt-quatre clients en une seule séance. Loin d’être une simple invective contre les prostituées, la Puttana errante présente un intérêt certain pour l’histoire littéraire et politique de la Renaissance : elle contient en effet une curieuse parodie de la poésie épico-chevaleresque, ainsi qu’une diatribe sur le sort de l’Italie dans laquelle le sac de Rome (1527) devient l’emblème de la corruption des États. Les exemplaires complets de la seconde partie en premier tirage sont recherchés.

Ravissante reliure en maroquin à dentelle du XVIIIe siècle, parfaitement conservée dans son étui d’origine.

Petits manques aux coins inférieurs de quelques feuillets, sans atteinte au texte.

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