BANVILLE Théodore de Les Camées parisiens. [suivi de] Les Camées parisiens, deuxième série.

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Paris, René Pincebourde, 1866

In-12 (158 x 95 mm) de 1 f.n.ch (frontispice à l’eau forte de Ulm), 117 pp., 1 f.n.ch (catalogue) ; 120 pp. Chagrin vert, triple filet d’encadrement décor sur les plats, dos à nerfs orné, roulette intérieure, tranches rouges (reliure de l’époque).

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Carteret, I, 97 ; Oberlé, « Auguste Poulet-Malassis, 171 ; Talvart et Place, I, 203, 28 & 29; Vicaire, II, 270.

Éditions originales tirées à très petit nombre.

Le frontispice à l’eau-forte par Ulm montre Banville en médaillon entouré de camées représentant divers personnages comme Venus, Pierrot, ou encore George Sand.

Ces personnalités font l’objet d ‘un portrait littéraire par Banville. L’auteur s’amuse à dépeindre la vie des artistes parisiens dans une succession de petits portraits. Toute la scène artistique est représentée. Banville ne fait pas de distinction, que ses protagonistes soient issus de la peinture comme Delacroix ou Rosa Bonheur, de l’écriture comme Renan ou Vigny, du théâtre comme Anaïs Fargueil ou Déjazet ou encore de la photographie avec Nadar.

Banville fait la part belle aux femmes artistes de tous les domaines dans ces deux volumes. Il s’attarde aussi bien sur l’actrice Amédine Luther, sur la danseuse clownesque Rigolboche que sur la chanteuse Adelina Patti. Il existe une troisième série, édité en 1873 dans un format légèrement plus grand.

Très bel exemplaire.