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VOLTAIRE François Marie Arouet de L’Homme aux quarante écus.

VENDU

[Genève], 1768

In-8 (203 x 120 mm) de 2 ff.n.ch., 120 pp. Veau fauve, filet doré d’encadrement, dos à nerfs orné, roulette intérieure, tranches rouges (P. Luichon).

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La véritable édition originale, mise à l’index et condamnée à être brûlée

Bengesco, 1478 ; Flety, 116.

Véritable édition originale. 

Les errata ne sont pas corrigés (c’est par contre le cas de la contrefaçon composée avec le même nombre de pages). 

Dans cet ouvrage Voltaire “prétend démontrer d’abord l’absurdité des faiseurs de projets qui voudraient n’établir qu’un impôt unique. Cette critique tombe sur la Richesse de l’état [par Roussel da La Tour] et sur le livre de M. de La Rivière [L’Ordre naturel]” (Bengesco). 

L’homme aux quarante écus fut condamné 24 septembre 1768 et la mise au feu fut ordonné pour être “contraire aux bonnes moeurs et à la religion”. Curieusement des extraits de cet ouvrage furent néanmoins publiées au Mercure de France en juillet 1768. La mise à l’index fut décidée à Rome le 29 novembre 1771.

 L’Homme aux quarante écus eut un succès considérable et Bengesco en répertorie pas moins que 10 éditions française au 18e siècle. 

“Dans L’Homme aux quarante écus Voltaire visait tout particulièrement les doctrines des physiocrates. L’oeuvre connut un succès immédiat… Dans cette œuvre, le bon sens de Voltaire se révolta contre un système qui cherchait à imposer de nouvelles absurdités pour tenter de corriger celles qui existaient déjà” (Edward Ousselin, in : The French Review, vol. 72, no. 3, fév. 1999, pp. 493-502). 

Bel exemplaire, bien relié vers 1900.

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