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In-12 (146 x 88 mm) de 10 ff.n.ch. (dont le premier blanc), 189 pp., 1 f.n.ch. (blanc). Maroquin rouge janséniste, filet à froid en encadrement, dos à nerfs avec titre doré, doublure et gardes de papier style ‘Rorschach’ en rouge, vert et bleu, roulette sur les coupes, tranches dorées (reliure de l’époque).
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Barbier, IV, 152 ; Brunet, III, 885 ; Verlaque, 96-97.
Ouvrage traditionnellement attribué “à Mlle de La Vallière, devenue religieuse carmélite, et nommée en religion Louise de la Miséricorde” (Brunet).
Ce texte fut couronné d’un grand succès en librairie (l’originale date de 1680), on a attribué pendant longtemps des corrections à Bossuet trouvés sur un exemplaire de l’édition de 1688.
“Ce n’est qu’en 1852 que ces notes manuscrites, tracées sur un exemplaire des Réflexions de 1688 (8e édition) et appartenant à la Bibliothèque du Louvre ont été publiées et attribuées à Bossuet. M. Floquet n’est pas de cet avis : car bien que l’écriture soit du XVIIe siècle elle ne ressemble pas à celle de l’évêque de Meaux. Ces notes étaient connues depuis longtemps, car elles sont citées dans l’édition de 1700″ (Verlaque). L’ouvrage, composé de 24 Réflexions, fut rédigé par une Dame de Miséricorde “après être sortie d’une dangereuse maladie… autant est-elle aujourd’hui embrasée de l’amour de son Dieu… Ces saintes Réflexions forment maintenant ‘un ouvrage qui peut être très-utile aux pécheurs qui veulent se convertir & faire bon usage du temps que la miséricorde de Dieux leur donne pour penser sérieusement à leur salut” (avertissement).
Très bel exemplaire, parfaitement conservé dans sa reliure janséniste de l’époque.
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