Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

CERVANTES Miguel de Les Nouvelles de Miguel Cervantes. Traduction nouvelle [par Charles Cotolendi].

VENDU

2 volumes in-12 (155 x 86 mm) de 7 ff.n.ch., 295 pp. pour le volume I ; 1 f.n.ch., 386 pp. pour le volume II. Maroquin rouge, dos à nerfs, compartiments ornés de fleurons et fers d’angle, trois filets en encadrement sur les plats, armes frappées au centre, dentelle intérieure, roulette sur les coupes, tranches dorées (reliure de l’époque).

Catégories:
18000,00 

1 en stock

Ford-Lansing, p. 88 ; Rius, I, 893 ; Losada Goya, 190 ; Cioranescu, 22074 ; Lever, p. 322.

Édition originale de cette traduction. 

Elle est due à l’écrivain provençal Charles Cotolendi, qui reprit en la modifiant et en la modernisant celle de Rosset et d’Audiguier publiée en 1614. 

Le recueil contient : La Jeune Égyptienne – Léocadie, ou la force du sang – Le Docteur Vidriera – L’Amant libéral – Rinconet et Cortadille – Isabelle, ou l’Espagnole angloise

Comme le Quichotte, les Novelas exemplares connurent un succès extraordinaire. Elles contribuèrent à lancer la mode du “récit espagnol” en Europe, en pénétrant dans tous les foyers où l’on lisait, séduisant même les savants et les philosophes (Spinoza, dont la bibliothèque était peu fournie, possédait un exemplaire de l’édition de Séville, 1627). 

Brisant les règles conventionnelles du conte italien classique, Cervantès bouleverse et renouvelle le genre par l’emploi de structures plus souples et par la peinture de cette humanité qu’il avait eu le loisir d’observer dans les places, rues et ruelles d’Espagne. Une narration animée et sans faille, des dialogues vifs et serrés, une imagination sociale parfaitement aiguisée, un style brillant et précis, un réalisme lucide qui n’ignore pas la psychologie : telles sont les qualités qui structurent ces immenses chefs-d’œuvre narratifs. 

En France, dès 1614, les traductions de François de Rosset et Vital d’Audiguier fournirent aux Novelas une étonnante carrière mais il faudra pourtant attendre 1678 pour que Claude Barbin publie cette nouvelle traduction. 

Précieux exemplaire en maroquin relié aux armes de Charles-Maurice Le Tellier (1642-1710), archevêque et duc de Reims, second fils du chancelier de France. 

Autres provenances : “Etnne Suze d’Esmazieres” (signature à l’encre sur deux papiers collés sur les contreplats) – Abbaye Sainte Geneviève, 1743 (ex-libris manuscrit sur les titres).

Vous pourriez également être intéressés par ...