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PORTA Giovanni Battista della De Distillatione lib. IX. Quibus certa methodo, multipliciq; artificio, penitioribus naturae detectis, cuiuslibet mixti in propria elementa resolutio, perfectè docetur.

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Romae, ex Typographia Reu. Camerae Apostolicae, 1608

Petit in-4 (210x 153 mm) de 10 ff., 154 pp., 3 ff. d’index Basane olive, dos lisse orné de roulettes et de petits motifs dorés, filets dorés encadrant les plats (reliure ancienne).

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4000,00 

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Duveen, p. 481 ; Ferguson, II, 216 ; Cat. Norman, n° 1725.

Edition originale, rare.

Illustrée d’un portrait de l’auteur et de 35 figures sur bois dans le texte représentant les instruments nécessaires à la distillation : fours, alambics, cornues, réservoirs, etc. Les diverses méthodes de distillation qui permettent d’obtenir un grand nombre de substances y sont décrites : eau de rose, de lavande, de trèfle ou de narcisse ; huiles essentielles de romarin, menthe, origan, sauge, anis ou lauriers ; huiles exotiques ; substances résineuses (térébenthine, camphre) ; substances minérales ; eau de vie, etc…

Le napolitain Giambattista della Porta (1535-1615), homme curieux de tout, s’intéressa aux sciences physiques et naturelles, à l’astrologie et à la magie. 

Il fonda des académies à Naples et fut reçu en 1610 dans celle des Lincei, à Rome. Ses recherches physiognomoniques ont fait de lui un précurseur de Lavater et des phrénologues. 

Sur le titre : tache brune, cachet caviardé, cachet ex-libris et signature (“Mario Pedro Arata”) ; dos légèrement et uniformément passé.

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