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ARETINO Pietro [Ragionamenti]. La prima [seconda] parte de Ragionamenti di M. Pietro Aretino… Divisa in tre giornate… Doppo le quali habbiamo aggiunto il piacevol ragionamento del Zoppino… [Suivi de :] Commento di Ser Agretso [sic] da Ficaruolo, sopra la prima Ficata del Padre Siceo. Con la Diceria de Nasi.

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A la fin de la deuxième partie : Bengodi, 21 octobre 1584, Amsterdam, Jan Jansson (?), 1628

Petit in-8 (135 x 90) de 5 ff.n.ch. et 198 pp. pour la première partie ; 1 f. blanc, 3 ff.n.ch. et 339 pp. pour la seconde partie et le Zoppino ; 118 pp. et 1 f. blanc pour la troisième partie (Commento e Diceria). Veau glacé, pièces d’armes au centre et aux angles (hermine), dos à nerfs, caisson ornés d’un double ‘B’ adossé et ornés des mêmes pièces d’armes, pièce de titre de maroquin havane, roulette sur les coupes, gardes de papier vergé, contregardes de papier peigne, tranches rouges (reliure de l’époque).

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Caswell (Cluzel), 16 ; Casi, 160 ; Edit16, CNCE 2485 : “circa 1600” ; Brunet, I, 411 ; Woodfield, B-13 ; Pia, 1229-1230 : avance la date de 1649.

Belle édition publiée à Amsterdam au début du XVIIe siècle.

Elle contient, outre les deux premières parties des célèbres et scandaleux Ragionamenti de l’Arétin (1492-1556), le non moins scandaleux dialogue du moine Zoppino et de Luigi “puttaniere”, attribué à l’Arétin mais en réalité œuvre du très respectable Annibale Caro (1507-1566), grand traducteur de l’Énéide et l’un des meilleurs épistoliers de son temps.

Ce recueil portant la date de 1584 est en réalité la copie d’une édition publiée à Londres par John Wolf à la fin des années 1580. Pour Caswell, les initiales ornées suggèrent les presses de Jan Jansson et une date d’impression se situant entre 1616 et 1628.

Nonnes et courtisanes, filles vierges ou mariées, prélats lubriques et nobles libertins, entremetteuses et maris volages : “Le sujet des Ragionamenti est souvent scabreux et crûment traité ; mais l’admirable désinvolture du récit, la richesse du style, l’attitude de certains personnages et les mots à double sens en font une œuvre pleine de vie. Sa fantaisie débridée répond, d’ailleurs, à une parfaite sincérité. Ici, l’on est loin de tout pédantisme comme de toute hypocrisie. Cet ouvrage fameux est un admirable tableau de mœurs que gouverne la satire : la nature s’y trouve prise sur le fait. Entendez la corruption, la luxure et autres vices qui régnaient au XVIe siècle dans toutes les classes, ou peu s’en faut, de la société romaine” (Dictionnaire des œuvres).

Provenance

Ravissant exemplaire conservé dans une élégante reliure en veau glacé portant sur les plats cinq hermines de Bretagne et le chiffre BB répété au dos. L’ancien propriétaire de cet exemplaire pourrait être rattaché à la famille La Baume qui porte “D’or à la bande vivrée d’azur accompagnée en chef d’une moucheture d’hermine”. Le meuble qui figure au centre des plats est bien une moucheture d’hermine et l’usage de ne pas recourir systématiquement à des armes complètes sur des reliures est avéré (voir par exemple les Rohan-Soubise).

Il pourrait s’agir ici soit de Pierre II de La Baume, marquis de Château Double, conseiller au Parlement de Grenoble, nommé conseiller d’état par brevet du 17 décembre 1653, soit d’Alphonse de La Baume, conseiller au Parlement de Grenoble en 1670 et l’un des commissaires de la chambre de justice établie à Paris.

Autre provenance : Henry Edward Fox, 4e baron de Holland (1802-1859), avec les ex-libris armoriés “Holland House” sur le premier contreplat.

Habiles restaurations aux coins et au dos.

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