Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

GAUTIER Théophile Émaux et Camées.

VENDU

Paris, Eugène Didier, 1852

In-18 (130 x 85 mm) de 2 ff.n.ch (faux-titre et titre), 106 pp., 1 f.n.ch. (table). Percaline verte de l'éditeur, décor de plaque doré sur le plat supérieur, décor à froid sur le plat inférieur, dos lisse orné, tranches dorées (reliure de l'époque).

Catégories:
3500,00 

1 en stock

Dans sa rarissime reliure d’éditeur

Carteret, I, 329 ; Clouzot, 128 ; Vicaire, II, 544 et III, 910.

Édition originale, "dans le rare cartonnage d'éditeur, qui lui donne une nette plus-value" (Clouzot).

Émaux et Camées est le dernier recueil de Théophile Gautier. Il commence dès 1840 à écrire certaines des pièces contenues dans l'ouvrage. La première édition contient 18 poèmes, Gautier ne cesses de retravailler son volume jusqu'en 1872. Cette édition définitive est grandement augmentée et présente 53 poèmes.

Ce recueil est l'un des plus emblématique de la poésie parnassienne, et élève Gautier au rang de maître de ce mouvement. En effet, ce qui importe est la beauté, « l’art pour l’art » selon la formule de Gautier lui-même (Préface de Mademoiselle de Maupin, 1835).

Émaux et Camées est le prolongement et l'aboutissement de cette pensée, reconnue par ses contemporains comme Baudelaire qui lui consacre un texte dans lequel il loue la capacité du poète à : "établir définitivement la condition génératrice des œuvres d’art, c’est-à-dire l’amour exclusif du Beau, l’Idée fixe" Le recherche du beau vise à établir une œuvre atemporelle et c'est ce que Gautier prône dans la « Préface » d'Émaux et Camées.

L'ouvrage est conçu lors de bouleversements sociaux et politiques importants: la Révolution de 1848 et le coup d’État de Napoléon III. Pourtant Gautier écrit : « Sans prendre garde à l’ouragan Qui fouettait mes vitres fermées, Moi, j’ai fait Émaux et Camées. » L'Art est ce qu importe.

Très bel exemplaire.

Cachet sur le verso du dernier feuillet : " Saechs. Franzoes.Vertrag.1856." Ce cachet signifie que l'ouvrage a été soumis au traité promulgué entre la Saxe et la France le 14 juin 1856 sur la propriété littéraire. Il protège les deux pays des contrefaçons dont Leipzig s'illustre comme un centre. Un inventaire des fonds des libraires de Saxe est réalisé pour recenser les éditions non autorisées. Les exemplaires non revêtus de ce timbre étaient passibles de confiscation et de destruction tant chez les imprimeurs que chez libraires-éditeurs.

Vous pourriez également être intéressés par ...