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2 volumes in-8 (196 x 123 mm) de 1 f.n.ch (titre), VIII pp. (avertissement, préface), 357 pp. pour le volume I ; 1 f.n.ch ( titre), 365 pp. Demi-basane, dos lisse orné de petits fers fleuris, pièce de titre en maroquin rouge, pièce de tomaison en maroquin vert, tranches mouchetées (reliure de l’époque).
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Ducup de Saint-Paul, n°8; Max Brun, Étude des éditions des Liaisons dangereuses portant le millésime 1782, édition X ; En français dans le texte, 174.
Rare première édition in-8 parue la même année que l’originale, telle que décrite par Brun, avec la même erreur de numérotation de la lettre XIX, marquée XXI. Selon Brun, le raisonnement de Ducup est erronée.
Lorsque les Liaisons dangereuses paraissent en 1782, elles ont immédiatement un succès teinté de scandale, si bien que les 2000 exemplaires de l’édition originale s’épuisent vite. D’autres éditions, et notamment pirates, voient le jours pour satisfaire les lecteurs curieux.
Ce roman épistolaire, touchant aussi bien au libertinage qu’à la sociologie ou l’art de l’écriture, ne fascine pas uniquement les contemporains de Choderlos de Laclos mais marque durablement la littérature. Il est ainsi cité dans le roman La Prisonnière de Proust : « Si je vais avec vous à Versailles, comme nous avons convenu, je vous montrerai le portrait de l’honnête homme par excellence, du meilleur des maris, Choderlos de Laclos, qui a écrit le plus effroyablement pervers des livres » (Marcel Proust, La Prisonnière, 1923).
Haut de la page 139 du premier volume estompé. Page 103 mal chiffrée 203, page 170 mal chiffrée 171, page 174 mal chiffrée 114, page 205 mal chiffrée 305, page 208 mal chiffrée 308 dans le volume II.
Coins émoussés. Bel exemplaire d’une édition peu commune.
Du lundi au samedi
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(18h les lundi et samedi)
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